Bertrand.P est un gentil garçon qui bien malgré lui, peine à se faire des amis. Atteint de surdité depuis l'âge de 2ans et demi, il est, comme le décrivent ses proches, très influençable. Il est en effet reconnu handicapé à hauteur de 80% comme l'atteste le corps médical.
Le 23 février dernier, il sort avec un ami dans une boîte de nuit dionysienne afin de passer une bonne soirée. Il fait la rencontre de Kevin.I qui se rend compte de l'extrême gentillesse de son nouveau dalon. Vers 6h du matin, les trois jeunes quittent la boîte et se rendent chez Bertrand avant que son ami ne les laisse seuls. Kevin en profitera pour prendre de force lunettes, short de plage et basket de marque à sa victime.
Non content d'être habillé pour pas cher, il est 8h du matin quand il force Bertrand à sortir pour aller au gabier. Il lui fera retirer, sous la contrainte, 20, 60 et 1000€ en trois fois. Fort heureusement, la tante du jeune homme, dont le commerce se trouve en face du gabier, intervient et comprend vite qu'il y a un problème quand Kevin lui dit être le cousin de la victime. La police est appelée et finit par interpeller l'individu un peu plus tard.
Le prévenu insiste et soutient qu'il ne se souvient de rien, il était sous rivotril et cocaïne
À la barre, le prévenu insiste et soutient qu'il ne se souvient de rien, il était sous rivotril et cocaïne. On apprend également qu'avant son interpellation, le prévenu a eu le temps de faire quelques emplettes pour un montant de 502€ afin de s'habiller à neuf, le tout en Lacoste. À chaque méfait, une explication : Pour le gramme de cocaïne en sa possession, il explique l'avoir trouvé à terre, alors que les 3 cachets de rivotril lui ont été gracieusement offerts et que les 6 billets de 50€, il les a gagnés au jeu...
L'avocate de la partie civile insiste sur la difficulté qu'ont eu les parents de Bertrand pour le rendre autonome envers et contre tout, afin de palier son handicap. Elle décrit aujourd'hui un jeune homme en état de stress permanent et apeuré, le prévenu connaissant son domicile. Elle parle également de son désir persistant de déménagement depuis son agression.
La procureur, au regard du casier judiciaire de l'intéressé avec 12 mentions et en état de récidive légale, retient l'extorsion sous la contrainte sur une personne vulnérable. Elle demande également la requalification d'usage de stupéfiant en détention. Elle requiert une peine de 18 mois de prison et la révocation de 12 mois de sursis du prévenu avec maintient en détention. Reconnu coupable, Kevin est condamné à 12 mois de prison. Le tribunal révoque par ailleurs son sursis de 9 mois et prononce le maintien en détention.
Le 23 février dernier, il sort avec un ami dans une boîte de nuit dionysienne afin de passer une bonne soirée. Il fait la rencontre de Kevin.I qui se rend compte de l'extrême gentillesse de son nouveau dalon. Vers 6h du matin, les trois jeunes quittent la boîte et se rendent chez Bertrand avant que son ami ne les laisse seuls. Kevin en profitera pour prendre de force lunettes, short de plage et basket de marque à sa victime.
Non content d'être habillé pour pas cher, il est 8h du matin quand il force Bertrand à sortir pour aller au gabier. Il lui fera retirer, sous la contrainte, 20, 60 et 1000€ en trois fois. Fort heureusement, la tante du jeune homme, dont le commerce se trouve en face du gabier, intervient et comprend vite qu'il y a un problème quand Kevin lui dit être le cousin de la victime. La police est appelée et finit par interpeller l'individu un peu plus tard.
Le prévenu insiste et soutient qu'il ne se souvient de rien, il était sous rivotril et cocaïne
À la barre, le prévenu insiste et soutient qu'il ne se souvient de rien, il était sous rivotril et cocaïne. On apprend également qu'avant son interpellation, le prévenu a eu le temps de faire quelques emplettes pour un montant de 502€ afin de s'habiller à neuf, le tout en Lacoste. À chaque méfait, une explication : Pour le gramme de cocaïne en sa possession, il explique l'avoir trouvé à terre, alors que les 3 cachets de rivotril lui ont été gracieusement offerts et que les 6 billets de 50€, il les a gagnés au jeu...
L'avocate de la partie civile insiste sur la difficulté qu'ont eu les parents de Bertrand pour le rendre autonome envers et contre tout, afin de palier son handicap. Elle décrit aujourd'hui un jeune homme en état de stress permanent et apeuré, le prévenu connaissant son domicile. Elle parle également de son désir persistant de déménagement depuis son agression.
La procureur, au regard du casier judiciaire de l'intéressé avec 12 mentions et en état de récidive légale, retient l'extorsion sous la contrainte sur une personne vulnérable. Elle demande également la requalification d'usage de stupéfiant en détention. Elle requiert une peine de 18 mois de prison et la révocation de 12 mois de sursis du prévenu avec maintient en détention. Reconnu coupable, Kevin est condamné à 12 mois de prison. Le tribunal révoque par ailleurs son sursis de 9 mois et prononce le maintien en détention.