Communiqué de la Police nationale
La Réunion fait face depuis plusieurs mois à une recrudescence des arrivées de « mules », ces convoyeurs de drogues, de tous types, destinées à alimenter le marché local.
Des enquêtes au long cours sont ainsi régulièrement initiées par l’unité de lutte contre les stupéfiants de la sûreté départementale, non seulement à la suite de saisies douanières, mais également d’initiative.
Jeudi dernier, c’est une opération d’un autre type, coup de poing, qui a été mise en place.
L’opération menée par ces enquêteurs, à la compétence territoriale départementale et des effectifs des unités de voie publique du SIAAP a débouché, ceci a été relayé dans les médias très (trop) vite, sur trois interpellations, deux saisies de véhicules, pour faire suite à la découverte de 188 grammes de cocaïne, de plusieurs armes blanches et d’un nombre conséquent de boites de produit de coupe, celui-ci permettant au trafiquant de multiplier notablement les bénéfices issus de la revente de la drogue.
Les minutieuses investigations, tant physiques que techniques, les perquisitions opérées tant aux domiciles respectifs des interpellés que dans leur environnement proche par les policiers spécialisés de la sûreté départementale leur ont permis très tôt d’établir des liens formels avec un trafic d’ecstasy sur lequel ils enquêtaient depuis plusieurs mois. En témoigne ainsi notamment la découverte de poinçons à frapper destinés aux logos des cachets de cette drogue de synthèse.
Les évidences déterminaient le parquet, éclairé par le travail des enquêteurs de la sûreté départementale, à joindre les deux enquêtes.
Les nombreuses auditions des mis en cause et les contradictions auxquelles ils étaient confrontés ne leur permettait que de reconnaître leurs implications respectives, à diverses niveaux, dans ces trafics qui perduraient depuis plusieurs années. La majeure partie de leurs biens, acquis grâce au trafic, étaient ainsi saisis. Il était en effet loisible pour les enquêteurs de s’interroger sur la présence au domicile du principal mis en cause, allocataire du RSA, d’une trieuse à billets. Symbole d’une fortune passée ou à venir ? Il reconnaissait toutefois une centaine de milliers d’euros de revenus issus de son activité criminelle.
A l’issue de 96 heures de garde à vue où les intéressés ont été présentés au parquet, l’enquête se poursuivra désormais dans un autre cadre juridique avec la désignation d’un juge d’instruction et la mise en examen des mis en cause.
Retour sur l'affaire : La mule mise en examen, la tête présumée du réseau écrouée
La Réunion fait face depuis plusieurs mois à une recrudescence des arrivées de « mules », ces convoyeurs de drogues, de tous types, destinées à alimenter le marché local.
Des enquêtes au long cours sont ainsi régulièrement initiées par l’unité de lutte contre les stupéfiants de la sûreté départementale, non seulement à la suite de saisies douanières, mais également d’initiative.
Jeudi dernier, c’est une opération d’un autre type, coup de poing, qui a été mise en place.
L’opération menée par ces enquêteurs, à la compétence territoriale départementale et des effectifs des unités de voie publique du SIAAP a débouché, ceci a été relayé dans les médias très (trop) vite, sur trois interpellations, deux saisies de véhicules, pour faire suite à la découverte de 188 grammes de cocaïne, de plusieurs armes blanches et d’un nombre conséquent de boites de produit de coupe, celui-ci permettant au trafiquant de multiplier notablement les bénéfices issus de la revente de la drogue.
Les minutieuses investigations, tant physiques que techniques, les perquisitions opérées tant aux domiciles respectifs des interpellés que dans leur environnement proche par les policiers spécialisés de la sûreté départementale leur ont permis très tôt d’établir des liens formels avec un trafic d’ecstasy sur lequel ils enquêtaient depuis plusieurs mois. En témoigne ainsi notamment la découverte de poinçons à frapper destinés aux logos des cachets de cette drogue de synthèse.
Les évidences déterminaient le parquet, éclairé par le travail des enquêteurs de la sûreté départementale, à joindre les deux enquêtes.
Les nombreuses auditions des mis en cause et les contradictions auxquelles ils étaient confrontés ne leur permettait que de reconnaître leurs implications respectives, à diverses niveaux, dans ces trafics qui perduraient depuis plusieurs années. La majeure partie de leurs biens, acquis grâce au trafic, étaient ainsi saisis. Il était en effet loisible pour les enquêteurs de s’interroger sur la présence au domicile du principal mis en cause, allocataire du RSA, d’une trieuse à billets. Symbole d’une fortune passée ou à venir ? Il reconnaissait toutefois une centaine de milliers d’euros de revenus issus de son activité criminelle.
A l’issue de 96 heures de garde à vue où les intéressés ont été présentés au parquet, l’enquête se poursuivra désormais dans un autre cadre juridique avec la désignation d’un juge d’instruction et la mise en examen des mis en cause.
Retour sur l'affaire : La mule mise en examen, la tête présumée du réseau écrouée