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Cocaïne caché dans un saucisson : la mule reste en détention avant son procès

Dimanche dernier, une Réunionnaise de 20 ans avait été repérée par le chien de la douane à l’aéroport de Gillot. Elle transportait sur elle un saucisson dans lequel elle avait dissimulé, au départ de Paris, 500 grammes de cocaïne. Lors de son audience en comparution immédiate ce vendredi 5 novembre, la prévenue a demandé un délai pour préparer sa défense. Elle est maintenue en détention avant son procès prévu le 17 décembre prochain.

Ecrit par IS – le vendredi 05 novembre 2021 à 11H08

Une Réunionnaise âgée de 20 ans et née à Saint-Denis a été arrêtée par les douanes à son arrivée à l’aéroport Roland Garros, le dimanche 31 octobre. 

Depuis son départ de Paris, le transport d’un saucisson, dans lequel se trouvaient cachés 500 grammes de cocaïne, a été un enfer. Car le morceau de charcuterie, introduit dans les parties intimes de la jeune fille, s’est avéré être intolérable. Se rendant plusieurs fois dans les toilettes de l’avion, la mule présumée a tenté de trouver une solution que chacun peut imaginer à sa façon. Une quantité non négligeable dont la valeur à la revente sur notre île est estimée entre 50 000 et 70 000 €. 

96 heures de garde à vue

Finalement, l’histoire de cette mule s’est achevée dans les bureaux de la PAF après qu’un chien a détecté la poudre blanche… ou le saucisson. À l’issue de sa garde à vue de 96 heures, celle-ci a été jugée cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis dans le cadre de la procédure accélérée.

La prévenue a demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure souhaitant son maintien détention, avant son procès prévu le 17 décembre.

La représentante du ministère public a souligné que les faits avaient été commis dans le cadre d’une action concertée et que le risque de réitération était bien réel puisque la livraison avait manqué. De plus, pour la parquetière, le risque de non représentation est avéré.

En défense, le conseil a rappelé le parcours de vie difficile de la prévenue. Pour la robe noire, sa cliente a succombé à l’argent facile après la perte de son emploi. « On peut lui faire confiance, elle se représentera », conclut Me Marie Briot qui s’étonne du choix du parquet de poursuivre la prévenue en comparution immédiate et plaide pour le placement sous contrôle judiciaire. 

Sous escorte policière, elle est partie dans sa cellule à Domenjod.

 

 

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