« Nous avons un terrain de jeu autour de nous qui est l’Océan Indien » explique Gilles Couapel, le président du Club Export. « Il y a vingt ans, personne ne faisait de l’export dans la zone. On est passés du rien au tout. Aujourd’hui, ces chiffres sont bons ».
Un demi-milliard de chiffre d’affaires
Et pour cause, l’export de biens a progressé de 5,46% entre 2015 et 2016, l’exportation de services a explosé, avec un bond de 63% pour les mêmes périodes. En cumulé, le chiffre d’affaires de l’export est passé à 520 millions d’euros. « Plus d’un demi-milliard, et La Réunion a le potentiel d’aller chercher ce milliard » estime Gilles Couapel.
Notre force, « représenter le savoir-faire français et européen dans la zone, ce qui nous confère une importance géostratégique. De plus, La Réunion a un savoir-faire et un faire-valoir, car on sait travailler en milieu tropical » estime le président du Club Export. L’exportation de ce savoir-faire, par le biais de services comprend autant le travail des ingénieurs que des techniciens, en passant par les bureaux d’études ou encore le travail d’architectes.
« Remettre à jour la vitrine de La Réunion »
À travers les Rencontres internationales du développement durable de l’Océan Indien, le Club Export veut « remettre à jour la vitrine de La Réunion », selon les termes de François Manproux, le vice-président.« Nos partenaires internationaux sont souvent étonnés de la différence entre ce qu’ils ont comme image en tête de La Réunion et la réalité de notre économie » précise-t-il.
La manifestation d’envergure accueillera 400 participants, en provenance de 10 pays comprenant Madagascar, Maurice, les Seychelles, mais également le Mozambique, le Kenya, l’Afrique du Sud et la Thaïlande. Le but, initier des courants d’affaires à travers tous les acteurs de ces zones économiques.