Les entreprises réunionnaises s’ouvrent de plus en plus vers le monde… C’est avec Madagascar que le Club Export a cette fois organisé une rencontre entre une douzaine de chefs d’entreprises de l’île et le directeur des impôts de la Grande île, Armand Tazafy. Les entreprises opérant à Madagascar ou ayant des projets d’implantations ont pu échanger sur le système d’administration fiscale du pays (taxes, investissement, impositions…) lundi à Saint-Denis. Le but : les rassurer concernant la corruption et le manque de transparence qui posent problème à Madagascar.
C’était l’occasion de rappeler les différentes mesures de soutien à l’investissement que propose Madagascar depuis quelques années, notamment le crédit d’impôt de 50% pour les entreprises investissant dans les énergies renouvelables, le tourisme, les activités industrielles et les travaux publics.
L’équipe d’Armand Tazafy a aussi rappelé les avantages fiscaux introduits par la loi de finances de 2015, comme l’exonération de deux ans des bénéfices des entreprises nouvellement créées dans certains secteurs.
Les échanges ont également porté sur les redressements fiscaux auxquelles certaines entreprises étaient parfois confrontées.
« Nous avons bien noté les promesses du directeur général des impôts de vouloir lutter contre la corruption et d’assurer une plus grande transparence dans le traitement des dossiers de contentieux fiscaux. Le directeur général des impôts nous a rassurés sur la « conscientisation » de la haute hiérarchie de l’administration des impôts quant aux problèmes de gouvernance et de corruption et incite les entreprises qui pourraient en être victimes à lui déclarer directement ces mauvaises pratiques », a déclaré François Mandroux, premier vice-président du Club Export.