Comme chaque trimestre, l’IEDOM (Institut d’émission des départements d’outre-mer) a publié son indicateur du climat des affaires. Une enquête qui permet de juger de l’optimisme ou non des entrepreneurs réunionnais. Après s’être stabilisé au premier trimestre de cette année, le climat des affaires repart à la hausse, sans toutefois atteindre son niveau de 2011.
« Après s’être progressivement stabilisé jusqu’au premier trimestre 2013, l’indicateur du climat des affaires (ICA) se redresse significativement au deuxième trimestre (+4,3 points) pour s’établir à 88,7 points« , rappelle l’IEDOM dans la publication de cette tendance conjoncturelle. Si l’indicateur des affaires est en hausse, il reste en-dessous de la moyenne (fixée à 100) sur une longue période.
« La composante passée de l’ICA contribue à cette amélioration. Le jugement des entrepreneurs concernant la trésorerie et les délais de paiement est mieux orienté, même s’il reste négatif. Il compense ainsi une opinion toujours en retrait sur les prix et les effectifs.Mais surtout, la progression de l’ICA s’explique par les anticipations des chefs d’entreprise pour le trimestre à venir (3,7 points, contre 0,6 point pour la composante passée). Le troisième trimestre est en effet marqué par l’amélioration du jugement des entrepreneurs sur l’activité, les effectifs et l’investissement. Les intentions d’investir restent certes mal orientées, mais de manière beaucoup moins prononcée qu’aux trimestres précédents« , précise l’institut.
Bien que le climat des affaires soit de nouveau orienté à la hausse, l’opinion des professionnels sur leur activité est en « baisse« , mais s’améliore pour le troisième trimestre de cette année. « L’opinion des professionnels interrogés dans le cadre de l’enquête de conjoncture sur leur activité pour le deuxième trimestre est en baisse, conformément à leurs anticipations. Elle s’améliore néanmoins pour le troisième trimestre (…). S’ils semblent donc moins pessimistes que par le passé, faisant état d’une stabilisation progressive de leur activité et de leurs charges d’exploitation, les chefs d’entreprise réunionnais s’attendent toutefois à une dégradation plus marquée de leur trésorerie et de leurs délais de paiement« , ajoute l’IEDOM.