Les faits sont simples mais peut-être symptomatiques de la difficulté de la prise de conscience de certains condamnés à leur sortie de prison. Stéphanie S., 27 ans, affiche sept mentions à son casier et toutes pour des vols. Elle a purgé une peine de prison pour ensuite bénéficier d'un bracelet électronique suite à sa dernière condamnation.
Le 23 février dernier, elle va à la mairie annexe de la Bretagne pour demander de l'aide car elle n'a plus rien à manger. La femme qui l'accueille s'absente de son poste de travail pour aller chercher un document et la prévenue ne trouve rien de mieux à faire que de lui voler son portefeuille.
Elle y trouve 50 euros qu'elle dépense en nourriture et une carte bleue qu'elle utilise chez un coiffeur puis sur un site de vente de vêtements en ligne. La victime se rend compte du vol et dépose plainte. Elle identifie la voleuse grâce à la vidéosurveillance du coiffeur. Elle est interpellée le 28 février et présentée ce mercredi devant le tribunal.
"Le coiffeur, c'était pour voir si le 'sans contact' marchait"
À la barre, elle explique son geste par sa maladie : elle est cleptomane et sous suivi pour cela. "J'essaie tant bien que mal de mettre ça derrière moi. C'était une semaine de galère, j'en pouvais plus quand j'ai fait ça. Le coiffeur, c'était pour voir si le 'sans contact' marchait", explique-t-elle à la présidente.
"Je ne sais pas quoi dire de plus. La personne qu'elle vole est là pour l'aider et elle lui prend tout ce qu'elle peut dès qu'elle lui tourne le dos. Cela n'a rien à voir avec l'état de nécessité. Elle est sous bracelet mais rien ne l'arrête. À la première occasion, elle recommence. Je vous demande 15 mois de prison ferme assortis d'un mandat de dépôt", lance le parquet lors de ses réquisitions.
"Elle présente une carte de visite qui n'est certes pas recommandable", répond la défense. "Elle est suivie et reconnue pour cleptomanie. Toutes ses mentions sont pour vols, quoi de plus logique. Elle a utilisé l'argent pour manger, elle vole malgré elle", plaide la robe noire qui demande une peine moins lourde.
Le tribunal prononce une peine de 12 mois à l'encontre de Stéphanie S. en raison de son casier, du bracelet électronique et de l'état de récidive. Elle est écrouée à l'issue de l'audience et risque de voir les 9 mois de bracelet restant révoqués par le juge d'application des peines.
Le 23 février dernier, elle va à la mairie annexe de la Bretagne pour demander de l'aide car elle n'a plus rien à manger. La femme qui l'accueille s'absente de son poste de travail pour aller chercher un document et la prévenue ne trouve rien de mieux à faire que de lui voler son portefeuille.
Elle y trouve 50 euros qu'elle dépense en nourriture et une carte bleue qu'elle utilise chez un coiffeur puis sur un site de vente de vêtements en ligne. La victime se rend compte du vol et dépose plainte. Elle identifie la voleuse grâce à la vidéosurveillance du coiffeur. Elle est interpellée le 28 février et présentée ce mercredi devant le tribunal.
"Le coiffeur, c'était pour voir si le 'sans contact' marchait"
À la barre, elle explique son geste par sa maladie : elle est cleptomane et sous suivi pour cela. "J'essaie tant bien que mal de mettre ça derrière moi. C'était une semaine de galère, j'en pouvais plus quand j'ai fait ça. Le coiffeur, c'était pour voir si le 'sans contact' marchait", explique-t-elle à la présidente.
"Je ne sais pas quoi dire de plus. La personne qu'elle vole est là pour l'aider et elle lui prend tout ce qu'elle peut dès qu'elle lui tourne le dos. Cela n'a rien à voir avec l'état de nécessité. Elle est sous bracelet mais rien ne l'arrête. À la première occasion, elle recommence. Je vous demande 15 mois de prison ferme assortis d'un mandat de dépôt", lance le parquet lors de ses réquisitions.
"Elle présente une carte de visite qui n'est certes pas recommandable", répond la défense. "Elle est suivie et reconnue pour cleptomanie. Toutes ses mentions sont pour vols, quoi de plus logique. Elle a utilisé l'argent pour manger, elle vole malgré elle", plaide la robe noire qui demande une peine moins lourde.
Le tribunal prononce une peine de 12 mois à l'encontre de Stéphanie S. en raison de son casier, du bracelet électronique et de l'état de récidive. Elle est écrouée à l'issue de l'audience et risque de voir les 9 mois de bracelet restant révoqués par le juge d'application des peines.