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Classes passerelles : Pour les enfants aussi bien que les parents

À l’occasion de la semaine de lutte contre l’illettrisme, quelques écoles de l’île, comme l’École maternelle Ylang-Ylang dans le Bas de la Rivière à Saint-Denis, ont proposé ce mardi une journée portes ouvertes de leurs classes passerelles. C’était l’occasion pour les parents de mieux comprendre l’intérêt de ces classes et pour l’inspecteur de l’académie, Jean […]

Ecrit par SH – le mercredi 10 septembre 2014 à 10H22

À l’occasion de la semaine de lutte contre l’illettrisme, quelques écoles de l’île, comme l’École maternelle Ylang-Ylang dans le Bas de la Rivière à Saint-Denis, ont proposé ce mardi une journée portes ouvertes de leurs classes passerelles. C’était l’occasion pour les parents de mieux comprendre l’intérêt de ces classes et pour l’inspecteur de l’académie, Jean François Salles, d’y jeter un coup d’œil.

Ces classes ont pour but de réduire les inégalités et faciliter l’insertion des enfants dans le système scolaire.

Le dispositif consiste à scolariser des enfants dès l’âge de deux ans, avec la présence d’un parent, à la différence des classes de très petite ou petite section, où les enfants sont seuls avec l’enseignant. Dans des classes d’une quinzaine d’enfants, l’encadrement est assuré par une enseignante, une éducatrice jeunes enfants et un agent territorial spécialisé des écoles maternelle.

Une façon de renouer les parents avec l’école

Selon Valérie Carrère, directrice de l’École maternelle Ylang-Ylang les classes passerelles facilitent à la fois la séparation avec les parents, l’insertion dans une classe, l’apprentissage et la relation entre les parents et le système scolaire.

« Les familles les plus démunies bénéficient de ce dispositif, explique-t-elle, c’est une façon de lutter contre l’illettrisme car les parents peuvent apprendre à s’impliquer dans la vie scolaire de leur enfant et améliorer leur relation avec le système scolaire même si eux ont connu une rupture et ont peut-être quitté l’école très jeune ».

Selon certains critères de la CAF – un parent qui ne travaille pas et un enfant de deux ans – une liste de familles est dressée, permettant aux écoles de les contacter par la suite.

« Je préfère que mon enfant soit dans une classe passerelle plutôt qu’à la maison où il est distrait, bruyant et frustré, explique une maman, ici il est calme et il travaille bien ». Une autre avoue que « la séparation se fera plus facilement, si c’est petit à petit ».

Financé par l’Éducation nationale, la CAF et la mairie, « c’est un dispositif phare de cette académie », affirme Jean-François Salles, qui rappelle que 1.400 enfants de moins de trois ans sont scolarisés en petites sections et en classes passerelles à La Réunion.

 

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