Les élus du Conseil général, à l’exception notable des élus de l’opposition, ont participé ce matin à une réunion informelle des conseillers généraux sur le thème de l’ARAST.
Après déjeuner, les mêmes élus se sont rendus en délégation à la Préfecture pour remettre une lettre à Pierre-Henry Maccioni, lui demandant de se porter « garant » auprès des AGS du fait qu’il était de son pouvoir d’obliger le Conseil général à les rembourser, dans l’hypothèse où le Département se verrait condamné par un tribunal.
Le moins que l’on puisse dire est que l’entretien s’est mal passé, le Préfet s’étant contenté selon les conseillers généraux, de leur faire un cours de Droit.
A tel point qu’en partant, Nassimah Dindar a laissé éclater sa colère en affirmant qu’elle n’était pas venue pour se faire traiter « comme une bougnoule« . Ce qui lui a valu la réponse courroucée du Préfet lui affirmant devant tous les journalistes qu’il n’avait jamais dit cela.
Très clairement, à la suite de l’ultimatum que lui a posé Nicolas Sarkozy (voir notre article « Nicolas Sarkozy met Nassimah au pied du mur »), Nassimah Dindar a choisi son camp et s’est lancée dans une escalade avec les services de l’Etat.
Pas sûr que le Président de la République reste sans réaction…