Pour rappel, l’UPNA est née d’une scission au sein de la CGPER survenue eu cours de mandature. « Au début, c’était Jean-Yves Minatchy qui menait toujours la danse lors des réunions. Ensuite, il y a eu une casse entre les 12 élus du bureau. D’un côté Jean-Yves Minatchy et trois élus, qui ont joué la politique de la chaise vide, de l’autre Jean-Bernard Gonthier et 7 élus », indique Clarel Coindin-Virama. Une division qui selon le maraîcher traduisait en réalité une volonté de certains de satisfaire « leur soif de pouvoir ». Et qui finalement « fait le jeu de la FDSEA/JA ».
« Qu’est-ce que Jean-Bernard Gonthier cherche à cacher »
Reprochant à Jean-Bernard Gonthier d’avoir « joué son côté solitaire », l’éleveur de cabris adresse au président une longue liste de reproches. « Il y a eu plusieurs audits, nous (élus, syndicats, partenaires agricoles, salariés) avons demandé à maintes reprises les documents mais n’avons obtenu aucune réponse. La chambre d’agriculture est un service public, il devrait y avoir de la transparence », déclare-t-il, avant de questionner : « Qu’est-ce que Jean-Bernard Gonthier cherche à cacher ? »
« Beaucoup de décisions de bureau n’ont pas été appliquées par la direction générale, et Jean-Bernard Gonthier est resté sans réaction », poursuit-il, avant de mettre en avant « l’existence d’un emploi fictif à la direction générale », mais aussi des augmentations de certains salaires « sans qu’on sache pourquoi ».
Démission
« Toujours zéro réaction » sur des « faits graves », fustige-t-il encore, citant notamment « des vols d’outils par un élu », « des insultes d’un salarié à sa hiérarchie » ou encore « l’utilisation des données par un salarié pour salir des élus ».
Pour résumer, Clarel Coindin-Virama reproche au président de la chambre verte d’avoir été « absent » et « non-réactif ». Actuellement toujours vice-président de l’UPNA, le maraîcher annonce sa démission prochaine. « Je continuerai d’aider les agriculteurs, mais à titre personnel », assure-t-il.