
Depuis mercredi 19 décembre, une quarantaine de salariés du groupe Citroën est en grève illimitée à l'appel de la CGTR-CMR (CFAO Motors Réunion). Ils protestent contre la fermeture de la carrosserie de Saint-Denis où sept personnes sont concernées, et contre le plan de chômage partiel qui concerne 61 salariés du SAV (service après-vente).
"Deux carrossiers ont été reclassés à la carrosserie du Port sans tenir compte de leurs lieux d'habitation et les cinq autres vont être reconvertis en chauffeurs-livreurs. Ces décisions ont été prises sans concertation et sans proposition de plan de formation. C'est ça où la porte !" regrette Gilles Dalleau, membre du CE. "Evidement, seuls les productifs sont concernés" note le syndicaliste.
Actuellement, le site de Citroën à Saint-Denis où est installé le piquet de grève voit son entrée bloquée. Ce matin, trois carrossiers de la carrosserie du Port ont été assignés devant la justice à Champ-Fleuri pour délit d'entrave au bon déroulement de l'activité de la carrosserie du Port .
Une trentaine de grévistes ont accompagné les trois carrossiers au tribunal, dans une ambiance sonore qui n'est pas des plus discrètes. "Ils sont assignés en justice alors qu'ils n'ont fait que se servir du droit de grève !" s'exclame un gréviste. Une opération escargot est envisagée à l'issue des trois comparutions.
"Deux carrossiers ont été reclassés à la carrosserie du Port sans tenir compte de leurs lieux d'habitation et les cinq autres vont être reconvertis en chauffeurs-livreurs. Ces décisions ont été prises sans concertation et sans proposition de plan de formation. C'est ça où la porte !" regrette Gilles Dalleau, membre du CE. "Evidement, seuls les productifs sont concernés" note le syndicaliste.
Actuellement, le site de Citroën à Saint-Denis où est installé le piquet de grève voit son entrée bloquée. Ce matin, trois carrossiers de la carrosserie du Port ont été assignés devant la justice à Champ-Fleuri pour délit d'entrave au bon déroulement de l'activité de la carrosserie du Port .
Une trentaine de grévistes ont accompagné les trois carrossiers au tribunal, dans une ambiance sonore qui n'est pas des plus discrètes. "Ils sont assignés en justice alors qu'ils n'ont fait que se servir du droit de grève !" s'exclame un gréviste. Une opération escargot est envisagée à l'issue des trois comparutions.