
Gérald Maillot et Michel Fontaine: "Une volonté de travailler ensemble, malgré les clivages politiques"
La CIVIS a acté, ce lundi, son entrée au capital de la Cité des dirigeants. Un projet à l’initiative de la CINOR. Gérald Maillot, président de la CINOR et du conseil de surveillance de la Cité a ainsi fait le déplacement, heureux d’avoir séduit l’intercommunalité sudiste dans sa volonté de faire "parler le même langage aux politiques et aux chefs d’entreprise". Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) créée en mai 2017 se donne ainsi pour missions de regrouper, mutualiser et accompagner "les énergies entrepreneuriales" afin "d’oeuvrer au rayonnement des entreprises réunionnaises au niveau local, national et international".
En tant que partenaire public pour près de 700 000 euros, la CIVIS participe ainsi "au positionnement de l’intérêt collectif et l’utilité sociale de la société sur le long terme" comme la CINOR l'a fait avant elle en juillet dernier.
Composée de 5 collèges privés et publics, la Cité des dirigeants a également convaincu des dirigeants d’entreprises pami lesquels Frédéric Narassiguin, président d’Optique de Bourbon, Pascal Thaiw Kine, président du groupe Excellence, Amir Ravate, PDG des établissements Ravate ou encore Alex How Choong, président de Logistisud : "Jusqu’à présent nous avons travaillé de manière parallèle. Cette initiative m’a beaucoup plu dans un contexte de besoin d’emploi et en même temps dans une économie qui bouge beaucoup" .
Une énième structure en charge du développement économique ?
Présentée et adoptée en conseil communautaire de la CIVIS, la Cité des dirigeants se veut "un message fort adressé à l'ensemble des acteurs socio-économiques de l’île".
Une voix s’est pourtant élevée pour s’interroger sur "les missions véritables" de cette société coopérative. "Risque de lobbying", "création d’un MEDEF 2", "les chefs d’entreprise ont davantage besoin d’aide juridique ou d’accompagnement de projet ", a pointé l'élue de l'opposition, Virginie Gobalou, sceptique.
"Je comprends les interrogations de ma collègue", répond Gérald Maillot qui après la présentation de son projet la semaine dernière à l’Elysée, espère prochainement susciter l’intérêt et convaincre les autres intercommunalités. En attendant, la Cité lance ce mois-ci un centre de perfectionnement des affaires (CPA) ouvert à tous les chefs d'entreprise ou futurs entrepreneurs, insiste Gérald Maillot.
En tant que partenaire public pour près de 700 000 euros, la CIVIS participe ainsi "au positionnement de l’intérêt collectif et l’utilité sociale de la société sur le long terme" comme la CINOR l'a fait avant elle en juillet dernier.
Composée de 5 collèges privés et publics, la Cité des dirigeants a également convaincu des dirigeants d’entreprises pami lesquels Frédéric Narassiguin, président d’Optique de Bourbon, Pascal Thaiw Kine, président du groupe Excellence, Amir Ravate, PDG des établissements Ravate ou encore Alex How Choong, président de Logistisud : "Jusqu’à présent nous avons travaillé de manière parallèle. Cette initiative m’a beaucoup plu dans un contexte de besoin d’emploi et en même temps dans une économie qui bouge beaucoup" .
Une énième structure en charge du développement économique ?
Présentée et adoptée en conseil communautaire de la CIVIS, la Cité des dirigeants se veut "un message fort adressé à l'ensemble des acteurs socio-économiques de l’île".
Une voix s’est pourtant élevée pour s’interroger sur "les missions véritables" de cette société coopérative. "Risque de lobbying", "création d’un MEDEF 2", "les chefs d’entreprise ont davantage besoin d’aide juridique ou d’accompagnement de projet ", a pointé l'élue de l'opposition, Virginie Gobalou, sceptique.
"Je comprends les interrogations de ma collègue", répond Gérald Maillot qui après la présentation de son projet la semaine dernière à l’Elysée, espère prochainement susciter l’intérêt et convaincre les autres intercommunalités. En attendant, la Cité lance ce mois-ci un centre de perfectionnement des affaires (CPA) ouvert à tous les chefs d'entreprise ou futurs entrepreneurs, insiste Gérald Maillot.