Le projet Cité des Arts de l’îlot Jeumont à Saint-Denis continue de prendre forme. Les entreprises ont démarré les travaux de second oeuvre, et s’attèlent notamment à réaliser le parvis et l’entrée principale du futur espace culturel, qui englobera le Palaxa, dont la livraison est attendue pour novembre-décembre 2015.
Démarrés après la pose de la première pierre, les premiers travaux avaient débutés en février 2014 « à un rythme effréné » écrit la CINOR dans un communiqué, avec notamment la démolition de l’ancienne station-service. Ainsi, des travaux sont à venir entre avril et octobre 2015 concernant la réalisation de bardages, de cloisons, de plafonds, de la plomberie, de la menuiserie ou encore du revêtement des sols et des murs.
Parallèlement à c’est travaux, une « boutique culturelle » ainsi qu’un parking pour les deux-roues sont également en construction. Ces deux structures viendront remplacer l’ancienne station-service, sur une surface de plus de 2.000 m2.
« Les travaux actuels -et futurs- porteront également sur la réalisation d’espaces verts et d’aménagements extérieurs (mobilier, signalétique…), l’aménagement des accès et des abords (création d’une voie d’accès côté mer et l’aménagement du trottoir rue Léopold-Rambaud) puis le ravalement des façades du Palaxa », poursuit la CINOR dans son communiqué.
Le projet de la Cité des Arts, d’un coût de 23,14 millions d’euros et financé à hauteur de 65% par la Cinor (environ 15 millions d’euros), par la Région (environ 2,5 millions d’euros), la commune de Saint-Denis (environ 2,5 millions d’euros) et de l’État (3 millions d’euros), avait été présenté en juillet 2013 au grand public.
Pour l’intercommunalité, « la Cité des Arts fait partie des projets majeurs de la collectivité au titre d’équipement structurant et, à ce titre, est inscrite dans le PPI (Plan pluriannuel d’investissements) de la collectivité ».
« Les enjeux économiques et sociaux liés ce projet sont d’importance », poursuit la Cinor, qui indique que plus d’une trentaine d’emplois permanents ont été créés, « sans compter les emplois directs générés par le recours aux artistes et techniciens intermittents et emplois indirects liés au personnel extérieurs » comme les agents de sécurité, de maintenance ou d’entretien.