
Sans réelle surprise, les revendications du personnel travaillant dans les bus n'ont pas changé d'un iota. Seul l'immobilisme de la direction selon les grévistes les amène à débrayer aujourd'hui.
"De la réunion de travail du 7 février que l'on a eu avec la direction, rien n'est encore sorti. On demande à la direction d'accélérer la réalisation de nos revendications", précise Eric Jams, délégué du personnel. "Contrôleurs et conducteurs, en ont marre de venir travailler et se faire taper dessus", lâche-t-il exaspéré.
Pascal Léger, de la CGTR précise le contour de cette grève. Au-delà des agressions presque banales sur le réseau de bus, une agression à l'arme blanche contre un conducteur la semaine dernière semble avoir été l'élément déclencheur. Deux syndicats sont signataires de l'avis de grève illimité : la CGTR et FO. En guise de meilleure sécurité, Les grévistes réclament la présence d'au moins trois personnes dans un bus, voire quatre, pour augmenter la sécurité dans les bus. Actuellement, seul un conducteur accompagné d'un contrôleur prennent en charge les passagers.
Contactée, la direction se donne le temps d'apporter une réponse dans la journée. Elle est actuellement en conciliabule.
