
Beaucoup d'émotion ce mercredi, Journée internationale des droits de l'enfant, à l’aéroport Roland Garros, lieu de départ symbolique. Associations, élus, historiens sont venus commémorer le cinquantenaire de l'histoire de ces 1.600 enfants arrachés à leurs familles et leur île en 1963: les Enfants de la Creuse. Un événement organisé par le Conseil Général.
Les Enfants de la Creuse présents ont chacun pris la parole pour exprimer leur tristesse mais aussi leur bonheur face à la reconnaissance de cette "déportation". Pour Jean-Jacques Martial, président du Comité national des déportés de la Creuse: "Cette reconnaissance va nous permettre d’avoir moins de souffrance car on ne peut pas effacer des années d’exil".
Nassimah Dindar a voulu s'exprimer au nom du Conseil Général: "Le Conseil Général n’est pas responsable de la politique de l’administration qui l’a précédé dans la mission de protection de l’enfance et de la famille car ce n’est qu’à partir de mars 2007 que la Loi réforme le dispositif de protection de l’enfance, et consacre la Collectivité comme chef de file dans ce domaine. Cependant aujourd’hui, c’est une nécessité, un devoir de restituer la mémoire de ces enfants, dans leur île, dans les livres d’histoire, dans la mémoire collective et dans l’espace public de La Réunion".
Une minute de silence a été respectée en mémoire deux personnes aujourd’hui décédées. Une stèle évoquant l’histoire des enfants de la Creuse a aussi été présentée.
Les Enfants de la Creuse présents ont chacun pris la parole pour exprimer leur tristesse mais aussi leur bonheur face à la reconnaissance de cette "déportation". Pour Jean-Jacques Martial, président du Comité national des déportés de la Creuse: "Cette reconnaissance va nous permettre d’avoir moins de souffrance car on ne peut pas effacer des années d’exil".
Nassimah Dindar a voulu s'exprimer au nom du Conseil Général: "Le Conseil Général n’est pas responsable de la politique de l’administration qui l’a précédé dans la mission de protection de l’enfance et de la famille car ce n’est qu’à partir de mars 2007 que la Loi réforme le dispositif de protection de l’enfance, et consacre la Collectivité comme chef de file dans ce domaine. Cependant aujourd’hui, c’est une nécessité, un devoir de restituer la mémoire de ces enfants, dans leur île, dans les livres d’histoire, dans la mémoire collective et dans l’espace public de La Réunion".
Une minute de silence a été respectée en mémoire deux personnes aujourd’hui décédées. Une stèle évoquant l’histoire des enfants de la Creuse a aussi été présentée.