
C'était dans la nuit du 5 au 6 août 2021 à Cilaos. Emilie* avait réservé une chambre d'hôtel dans le centre-ville de la station thermale pour y passer la nuit avec son compagnon. Mais soudain, un homme qui avait escaladé la façade de l'établissement avait pénétré dans la chambre. Le compagnon avait pris la fuite et la malheureuse s'était retrouvée face à l'intrus.
Celui-ci n'était autre que son ancien concubin dont elle était séparé. Mais le quadragénaire, poussé par la jalousie, avait forcé son ex à lui faire une fellation. Il l'avait menacée de mort si elle révélait les faits en lui disant qu'il "irait chercher le fusil si elle parlait". Par la suite, se sachant dénoncé, il avait tenté de l'intimider par téléphone pour qu'elle retire sa plainte.
Celui-ci n'était autre que son ancien concubin dont elle était séparé. Mais le quadragénaire, poussé par la jalousie, avait forcé son ex à lui faire une fellation. Il l'avait menacée de mort si elle révélait les faits en lui disant qu'il "irait chercher le fusil si elle parlait". Par la suite, se sachant dénoncé, il avait tenté de l'intimider par téléphone pour qu'elle retire sa plainte.
Placé en garde à vue, l'individu avait reconnu que son ex-compagne n'était pas consentante mais précisé ne s'en être rendu compte qu'à la fin de son acte odieux "car elle pleurait".
Ce mardi, le quadragénaire comparaissait devant la chambre de l'instruction afin qu'on lui accorde "une pause" avant d'être jugé en avril 2023 devant la cour criminelle où il encourt 20 ans de réclusion.
Le parquet général n'a pas manqué de décrire un homme passionnel, impulsif et jaloux maladif. "Il a fait pression sur la famille de la victime qui a finalement déménagé et changé de travail", a développé l'avocate générale pour appuyer son refus de libérer l'accusé. Selon la représentante de la société, le commerçant de Cilaos "pistait sa victime" et serait "incapable de contrôler ses pulsions".
Sans avocat pour assurer sa défense, l'intéressé a longuement plaidé sa cause mais sans succès puisqu'en attendant son jugement, il reste en détention provisoire.
*Prénom d'emprunt
Ce mardi, le quadragénaire comparaissait devant la chambre de l'instruction afin qu'on lui accorde "une pause" avant d'être jugé en avril 2023 devant la cour criminelle où il encourt 20 ans de réclusion.
Le parquet général n'a pas manqué de décrire un homme passionnel, impulsif et jaloux maladif. "Il a fait pression sur la famille de la victime qui a finalement déménagé et changé de travail", a développé l'avocate générale pour appuyer son refus de libérer l'accusé. Selon la représentante de la société, le commerçant de Cilaos "pistait sa victime" et serait "incapable de contrôler ses pulsions".
Sans avocat pour assurer sa défense, l'intéressé a longuement plaidé sa cause mais sans succès puisqu'en attendant son jugement, il reste en détention provisoire.
*Prénom d'emprunt