
Vendredi dernier, une infirmière en consultation entend des cris provenant d’un appartement proche de celui de sa patiente. Elle voit alors une femme tenter de fuir de son appartement par la fenêtre. Elle appelle les gendarmes qui arrivent rapidement.
Sur place, un homme ouvre la porte tranquillement avec son bébé dans les bras. Un calme qui tranche avec la présence d’une femme en pleurs et la bouche en sang. Celle-ci s’évanouit dès l’arrivée des militaires. Interpellé, il est placé en garde à vue où il confesse un coup de poing.
"C’est toujours moi qui finis ici"
C’est pourtant un autre discours qu’il tient à la barre du tribunal. Il explique que sa compagne a glissé dans la salle de bain. Il va même expliquer qu’il n’a fait qu’empêcher la mère de son enfant de se défenestrer.
Sans complexe, il explique que cette femme passe son temps à s’automutiler, allant même jusqu’à tenter de se trancher la gorge ou boire du dissolvant. Bref, il évite des drames à chaque fois. Mais pourtant "c’est toujours moi qui finis ici", se lamente-t-il.
À l’écouter, il est la victime dans ce dossier. En premier, il est victime de son succès, car il a eu des enfants avec deux femmes différentes au même moment. Il se retrouve donc pris dans une guerre entre les deux femmes qui veulent l’avoir rien que pour elles et son prêtes à tout.
"On en a fait un menteur aguerri des tribunaux"
Une attitude qui agace la procureure qui relève toutes les contradictions du dossier. Surtout, la représentante du ministère public réalise que le prévenu a réussi à la berner lors des précédents procès. "Les bras m’en tombent de tous ses mensonges. On s’est souvent fait duper. Il s’adapte au fur et à mesure des éléments qui arrivent. On en a fait un menteur aguerri des tribunaux", souligne-t-elle.
La parquetière tient également à préciser que la victime a des comportements parfois troublants. Cette dernière a par exemple copieusement insulté le gendarme qui a interpellé le prévenu quelques heures après l’arrestation. "Il faut la protéger d’elle-même", estime la magistrate. Elle requiert pour le prévenu une peine de 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.
Me Alain Le bras, qui assure la défense du prévenu, estime que son client n’est pas assez malin pour duper le parquet. Il explique que la victime "est fragile et vit dans son imaginaire".
La juge va suivre les réquisitions et le condamner à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.
Sur place, un homme ouvre la porte tranquillement avec son bébé dans les bras. Un calme qui tranche avec la présence d’une femme en pleurs et la bouche en sang. Celle-ci s’évanouit dès l’arrivée des militaires. Interpellé, il est placé en garde à vue où il confesse un coup de poing.
"C’est toujours moi qui finis ici"
C’est pourtant un autre discours qu’il tient à la barre du tribunal. Il explique que sa compagne a glissé dans la salle de bain. Il va même expliquer qu’il n’a fait qu’empêcher la mère de son enfant de se défenestrer.
Sans complexe, il explique que cette femme passe son temps à s’automutiler, allant même jusqu’à tenter de se trancher la gorge ou boire du dissolvant. Bref, il évite des drames à chaque fois. Mais pourtant "c’est toujours moi qui finis ici", se lamente-t-il.
À l’écouter, il est la victime dans ce dossier. En premier, il est victime de son succès, car il a eu des enfants avec deux femmes différentes au même moment. Il se retrouve donc pris dans une guerre entre les deux femmes qui veulent l’avoir rien que pour elles et son prêtes à tout.
"On en a fait un menteur aguerri des tribunaux"
Une attitude qui agace la procureure qui relève toutes les contradictions du dossier. Surtout, la représentante du ministère public réalise que le prévenu a réussi à la berner lors des précédents procès. "Les bras m’en tombent de tous ses mensonges. On s’est souvent fait duper. Il s’adapte au fur et à mesure des éléments qui arrivent. On en a fait un menteur aguerri des tribunaux", souligne-t-elle.
La parquetière tient également à préciser que la victime a des comportements parfois troublants. Cette dernière a par exemple copieusement insulté le gendarme qui a interpellé le prévenu quelques heures après l’arrestation. "Il faut la protéger d’elle-même", estime la magistrate. Elle requiert pour le prévenu une peine de 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.
Me Alain Le bras, qui assure la défense du prévenu, estime que son client n’est pas assez malin pour duper le parquet. Il explique que la victime "est fragile et vit dans son imaginaire".
La juge va suivre les réquisitions et le condamner à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.