Le Comité national contre le tabagisme (CNCT) a déposé au début du mois une plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" auprès du procureur de la République contre les filiales de quatre fabricants de cigarettes (British American Tobacco, Japan Tobacco, Philip Morris et Imperial Brand), rapporte Le Monde.
Il est reproché aux cigarettiers d'avoir indiqué sur leurs paquets des teneurs en goudron et en nicotine ne correspondant pas à la réalité. Des informations erronées qui seraient liées au fait que les fabricants se basent sur des données enregistrées par une machine à fumer, qui ne correspond pas réellement à la façon de fumer d'un être humain.
Deux à dix fois plus de goudron qu'indiqué
En effet, alors que les filtres sont généralement percées de minuscules trous destinés à "diluer" la fumée, une machine à fumer n'aura aucun effet sur ces orifices, leur permettre de remplir leur rôle, tandis qu'une personne qui tient la cigarette entre ses doigts puis la pince entre ses lèvres bouchera ces orifices. La fumée inhalée par un humain est donc bien plus chargée en goudron, substance cancérigène, ainsi qu'en nicotine, substance responsable de l'accoutumance.
Selon le CNCT, la teneur serait en réalité entre deux et dix fois supérieure à celle indiquée sur les paquets pour le goudron et cinq fois plus importante pour la nicotine. Pour le plaignant, les maladies qui apparaissent aujourd'hui sont "au moins partiellement, le fruit de cette tromperie, qui dure depuis de nombreuses années".
Le laboratoire français agréé pour effectuer les tests (LNE) reconnaît qu'"aucune mesure particulière n'est prise selon les cigarettes en fonction de la présence possible de tels micro-orifices dans les filtres", rapporte le Monde. Le CNCT estime ainsi qu'il ne s'agit là que d'un moyen de tromper les consommateurs.
Il est reproché aux cigarettiers d'avoir indiqué sur leurs paquets des teneurs en goudron et en nicotine ne correspondant pas à la réalité. Des informations erronées qui seraient liées au fait que les fabricants se basent sur des données enregistrées par une machine à fumer, qui ne correspond pas réellement à la façon de fumer d'un être humain.
Deux à dix fois plus de goudron qu'indiqué
En effet, alors que les filtres sont généralement percées de minuscules trous destinés à "diluer" la fumée, une machine à fumer n'aura aucun effet sur ces orifices, leur permettre de remplir leur rôle, tandis qu'une personne qui tient la cigarette entre ses doigts puis la pince entre ses lèvres bouchera ces orifices. La fumée inhalée par un humain est donc bien plus chargée en goudron, substance cancérigène, ainsi qu'en nicotine, substance responsable de l'accoutumance.
Selon le CNCT, la teneur serait en réalité entre deux et dix fois supérieure à celle indiquée sur les paquets pour le goudron et cinq fois plus importante pour la nicotine. Pour le plaignant, les maladies qui apparaissent aujourd'hui sont "au moins partiellement, le fruit de cette tromperie, qui dure depuis de nombreuses années".
Le laboratoire français agréé pour effectuer les tests (LNE) reconnaît qu'"aucune mesure particulière n'est prise selon les cigarettes en fonction de la présence possible de tels micro-orifices dans les filtres", rapporte le Monde. Le CNCT estime ainsi qu'il ne s'agit là que d'un moyen de tromper les consommateurs.