Tes premiers pas dans la flûte?
Je n’ai vraiment pas choisi la flûte, c’est plutôt elle qui m’a choisi. Ma première flûte était un cadeau de ma grand-mère, j’avais 12 ans. Quelque part, j’ai voulu lui faire honneur et faire honneur à ce cadeau qui est devenu mon leitmotiv plus tard.
Quelle flûte as-tu choisi ?
J’ai commencé avec la flûte à bec au collège des Alizés au Chaudron. Puis au fur et à mesure de mon apprentissage je suis passé à la traversière. Elle est comme un être humain, elle est composée d’une tête, d’un corps et d’une patte, de façon très imagée bien évidemment, elle est changeante, inspirante, vibrante. Je crois que c’est la seule chose que je garderai si jamais je perds tout.
Tes débuts dans la musique? Quel genre?
Je suis né dans une famille de musiciens, mes débuts étaient à l’église, je jouais tous les dimanches matin. Pourquoi la flûte traversière ? Plutôt pourquoi un instrument à vent ? Parce qu’on te reconnaît à ton son. J’écoutais beaucoup de gospel très jeune, en plus j’avais beaucoup d’amis flûtistes au conservatoire, ça m’a paru comme une évidence du coup. Mon chemin de vie est le jazz. Pourquoi cette musique? Parce que c’est une manière de vivre, de penser, de s’exprimer, une forme de liberté sans doute !
Je pense que toute cette philosophie correspondait à ma personnalité, à mon caractère comme le morceau d’un puzzle manquant.
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