
Humiliation, agressions, magouilles... Depuis plus d'un an, la tension règne entre représentants syndicaux et la direction de la CGSS. Ce jeudi, Christophe Madika, directeur général de la caisse, et Emmanuelle Hoareau-Sautières, directrice de la retraite, ont répondu aux accusations.
"Je suis exigeant et direct mais je reste humain, a affirmé le directeur. Ma priorité reste la qualité des services fournis aux assurés". Christophe Madika rappelle que la CGSS de La Réunion est "très bien classée" et "comparable aux meilleurs organismes de métropole". "Je reconnais que je suis peut-être allé un peu vite dans la restructuration et cela a pu chambouler certaines habitudes de nos agents, avoue-t-il, mais je ne pense pas être un tyran au quotidien".
Un quotidien presque invivable selon certains; "une minorité" pour Emmanuelle Hoareau-Sautières qui parle de "jeux de pouvoirs plutôt que de plaintes fondées".
Pour Christophe Madika, les syndicalistes de se sont basés sur un cas isolé pour en faire une généralité. "Une cadre m'a accusé d'agressions verbales et dit que je ne suis pas passé par la hiérarchie pour lui parler; je ne peux plus parler aux agents maintenant? J'ai constaté une absence de résultats dans son secteur avec un turn-over important et je lui en ai parlé. Elle a contacté la caisse nationale et je lui ai dit que j'aurais aimé en être informé. On ne peut pas dire que je l'ai agressée ou en déduire que ce sont des situations habituelles".
Sur 50 réunions proposées par la direction, "10 ont été boycottées"
Car selon lui, les accusations au sujet du manque de dialogue et de la hausse des arrêts de travail ainsi que la demande d'une expertise des risques psycho-sociaux sont infondées.
Concernant le dialogue social, le directeur général assure avoir organisé 50 réunions avec les groupes syndicaux en 2015 :"10 ont été boycottées et on m'accuse de ne pas vouloir dialoguer?" Il dit également avoir proposé des négociations sur plusieurs projets avec les groupes syndicaux avant que les comités d’entreprise n’aient lieu, mais la CFDT, CFE-CGC et Sud auraient refusé.
Une demande d’expertise des risques psycho-sociaux "infondée"
Christophe Madika montre ensuite le bilan social 2015 afin de confirmer que les accidents du travail et arrêts maladie n'ont pas augmenté l'année dernière. Les accidents du travail sont en effet passés de 1.462 jours en 2014 à 666 en 2015. Le nombre important de jours d’arrêts en 2014 serait en partie dû à des cas particuliers, comme celui d’un agent en arrêt pendant un an suite à un accident de la route. "Les accidents de la route sont les raisons les plus communes d’ailleurs", tient-il à démontrer.
Pourquoi les syndicats parlent-ils donc d’une hausse des arrêts maladies? "Ils se basent sur les arrêts de longue durée, c’est à dire pour des maladies qui durent depuis plusieurs années, explique Christophe Madika, car les chiffres concernant les arrêts maladie de courte durée, pris en compte lors d’une expertise des risques psycho-sociaux, n’ont pas évolué".
Il se base également sur le dernier rapport du travail qui compterait 5% des visites médicales liées aux risques psycho-sociaux, "ce qui est le même taux que la plupart des entreprises", précise-t-il.
Pourquoi le refus d’une expertise des risques psycho-sociaux hie, demandée par l’intersyndicale, si la caisse n’a rien à se reprocher? "Car cela coûterait plus de 200.000 euros à la CGSS et la demande est basée sur des éléments sans fondement", s’indigne-t-il avant de rappeler que le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) demande une expertise en cas de risques graves ou de projets importants.
Concernant la grève de ce matin, la direction a proposé hier de se réunir avec l’intersyndicale pour entendre ses revendications mais dit être toujours dans l’attente d’une réponse.
"Je suis exigeant et direct mais je reste humain, a affirmé le directeur. Ma priorité reste la qualité des services fournis aux assurés". Christophe Madika rappelle que la CGSS de La Réunion est "très bien classée" et "comparable aux meilleurs organismes de métropole". "Je reconnais que je suis peut-être allé un peu vite dans la restructuration et cela a pu chambouler certaines habitudes de nos agents, avoue-t-il, mais je ne pense pas être un tyran au quotidien".
Un quotidien presque invivable selon certains; "une minorité" pour Emmanuelle Hoareau-Sautières qui parle de "jeux de pouvoirs plutôt que de plaintes fondées".
Pour Christophe Madika, les syndicalistes de se sont basés sur un cas isolé pour en faire une généralité. "Une cadre m'a accusé d'agressions verbales et dit que je ne suis pas passé par la hiérarchie pour lui parler; je ne peux plus parler aux agents maintenant? J'ai constaté une absence de résultats dans son secteur avec un turn-over important et je lui en ai parlé. Elle a contacté la caisse nationale et je lui ai dit que j'aurais aimé en être informé. On ne peut pas dire que je l'ai agressée ou en déduire que ce sont des situations habituelles".
Sur 50 réunions proposées par la direction, "10 ont été boycottées"
Car selon lui, les accusations au sujet du manque de dialogue et de la hausse des arrêts de travail ainsi que la demande d'une expertise des risques psycho-sociaux sont infondées.
Concernant le dialogue social, le directeur général assure avoir organisé 50 réunions avec les groupes syndicaux en 2015 :"10 ont été boycottées et on m'accuse de ne pas vouloir dialoguer?" Il dit également avoir proposé des négociations sur plusieurs projets avec les groupes syndicaux avant que les comités d’entreprise n’aient lieu, mais la CFDT, CFE-CGC et Sud auraient refusé.
Une demande d’expertise des risques psycho-sociaux "infondée"
Christophe Madika montre ensuite le bilan social 2015 afin de confirmer que les accidents du travail et arrêts maladie n'ont pas augmenté l'année dernière. Les accidents du travail sont en effet passés de 1.462 jours en 2014 à 666 en 2015. Le nombre important de jours d’arrêts en 2014 serait en partie dû à des cas particuliers, comme celui d’un agent en arrêt pendant un an suite à un accident de la route. "Les accidents de la route sont les raisons les plus communes d’ailleurs", tient-il à démontrer.
Pourquoi les syndicats parlent-ils donc d’une hausse des arrêts maladies? "Ils se basent sur les arrêts de longue durée, c’est à dire pour des maladies qui durent depuis plusieurs années, explique Christophe Madika, car les chiffres concernant les arrêts maladie de courte durée, pris en compte lors d’une expertise des risques psycho-sociaux, n’ont pas évolué".
Il se base également sur le dernier rapport du travail qui compterait 5% des visites médicales liées aux risques psycho-sociaux, "ce qui est le même taux que la plupart des entreprises", précise-t-il.
Pourquoi le refus d’une expertise des risques psycho-sociaux hie, demandée par l’intersyndicale, si la caisse n’a rien à se reprocher? "Car cela coûterait plus de 200.000 euros à la CGSS et la demande est basée sur des éléments sans fondement", s’indigne-t-il avant de rappeler que le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) demande une expertise en cas de risques graves ou de projets importants.
Concernant la grève de ce matin, la direction a proposé hier de se réunir avec l’intersyndicale pour entendre ses revendications mais dit être toujours dans l’attente d’une réponse.