"Je suis honorée et ravie que le conseil d’administration me confie le poste de directrice générale du FMI", a réagi Christine Lagarde sur le site internet Twitter, cinq minutes après l’annonce officielle.
"Je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des pays membres du FMI du large soutien qu’ils m’ont apporté. Je souhaite exprimer mon respect et mon estime pour mon collègue et ami, Agustin Carstens", le gouverneur de la Banque centrale du Mexique qui était son seul concurrent, a-t-elle ajouté dans un communiqué. Tous deux ont fait campagne dans le monde entier, avant de plaider leur cause devant les 24 membres du conseil d’administration.
Le FMI a précisé que son conseil d’administration était parvenu à cette décision "par consensus", sans plus de détail sur la répartition des soutiens aux deux candidats.
Une rencontre de prévu avec DSK
La nomination de Christine Lagarde ne faisait plus de doute après le soutien que lui ont apporté mardi les Etats-Unis, premiers actionnaires de l’institution.
De son côté, l’Elysée a fait savoir que cette nomination est "une victoire pour la France" tout en se félicitant de voir une femme accéder "à cette importante responsabilité internationale".
Elle a par ailleurs assuré qu’elle allait inscrire son action dans la continuité de son prédécesseur. Dans le journal télévisé de la chaîne TF1, elle s’est ainsi engagée à rencontrer l’ancien président démissionnaire. "Je souhaite lui parler longuement, parce qu’un successeur doit parler à son prédécesseur et que j’ai à apprendre aussi de ce qu’il peut me dire, de son appréciation sur le Fonds".