Le 22 février dernier, un millier de « manifestants radicaux prêts pour le combat« , pour reprendre l’expression de la Préfecture, ont attaqué les forces de l’ordre à Nantes et occasionné un million d’euros de dégâts, à la fin d’une manifestation contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui avait réuni 50.000 personnes selon les organisateurs.
Samedi, nouvelle mobilisation dans la même ville, en mémoire cette fois de Rémi Fraisse tué sur le site du projet de barrage de Sivens. Il n’y avait cette fois que 600 personnes, dont « environ 200 jeunes gens très déterminés » à « chercher l’affrontement avec les forces de police« . Trois « blessés légers » ont été déplorés chez les policiers – dont l’un par le jet d’une « bouteille remplie d’acide« , affirme le préfet, et trois chez les manifestants.
De nouvelles dégradations ont été commises en ville et vingt et un manifestants ont été interpellés. Tous ont été remis en liberté dans la nuit et la journée de dimanche…