
Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, est actuellement en visite à la Réunion pour le conseil d'administration annuel de l'Iedom (Institut d'émission de l'Outre-mer) qui se réunit cette année dans notre île. L'occasion également, en tant que gouverneur de la banque de France, de tenir une conférence de presse sur la crise que traversent les Etats, "la plus grave depuis 1929", selon lui.
Cette conférence de presse s'est tenue dans l'ancien salon de l'Hôtel de Ville de Saint-Denis et accueillait, pour cette occasion, tout ce que la Réunion compte de grands entrepreneurs ou chefs d'entreprise venus entendre "la sainte-parole" sur la crise qui touche les Etats.
"La crise d'aujourd'hui est partie en 2006 avec l'immobilier aux Etats-Unis. Une crise des Subprimes qui a fragilisé les ménages américains, poussés avant cette crise à prendre des hypothèques sur leur maison, et dans l'impossibilité de les rembourser", explique Christian Noyer en introduction. Une crise que l'on continue de "payer" car les Subprimes, produits mélangés à d'autres produits financiers, n'ont pas disparu mais au contraire se sont "dilués". Résultats, les créanciers et investisseurs sont méfiants vis à vis de produits opaques.
Le triple A pas menacé si la France maintient ses objectifs budgétaires
Une crise qui a directement affecté la dette publique et qui met aujourd'hui les pays de la zone Euro en grandes difficultés. "Comment passer de cette crise de 2006 à celle d'aujourd'hui ? En un mot: la dette publique. Les recettes fiscales ont diminué, les dépenses sociales ont augmenté", souligne-t-il. Une situation aggravée par le fait que les Etats n'avaient pas une situations financières saines avant 2007. Une crise qui s'est traduit par une faillite de la Grèce et de grosses inquiétudes sur l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande et plus récemment la France, qui a dû adopter un plan de rigueur pour faire face à la menace des marchés.
Pour Christian Noyer, le triple A ne sera pas menacé si la France respecte ses engagements en matière de rigueur budgétaire. Un équilibre budgétaire qui pourrait être atteint à l'horizon 2016. Mais Bruxelles a récemment "tiré" les oreilles de la France qui avait basé son plan de rigueur sur une croissance à 1%, croissance revue à la baisse à 0,6%. Pour Christian Noyer, il faudra trouver d'autres "mesures" pour le maintient des objectifs de réduction de la dette publique.
Dans cette crise, la Banque centrale a joué un rôle "décisif" en baissant fortement son taux directeur. "Elle a évité que l'inflation ne soit trop importante, mais elle a surtout évité la déflation. Des décisions pour stimuler le crédit et l'activité", conclut Christian Noyer.
Cette conférence de presse s'est tenue dans l'ancien salon de l'Hôtel de Ville de Saint-Denis et accueillait, pour cette occasion, tout ce que la Réunion compte de grands entrepreneurs ou chefs d'entreprise venus entendre "la sainte-parole" sur la crise qui touche les Etats.
"La crise d'aujourd'hui est partie en 2006 avec l'immobilier aux Etats-Unis. Une crise des Subprimes qui a fragilisé les ménages américains, poussés avant cette crise à prendre des hypothèques sur leur maison, et dans l'impossibilité de les rembourser", explique Christian Noyer en introduction. Une crise que l'on continue de "payer" car les Subprimes, produits mélangés à d'autres produits financiers, n'ont pas disparu mais au contraire se sont "dilués". Résultats, les créanciers et investisseurs sont méfiants vis à vis de produits opaques.
Le triple A pas menacé si la France maintient ses objectifs budgétaires
Une crise qui a directement affecté la dette publique et qui met aujourd'hui les pays de la zone Euro en grandes difficultés. "Comment passer de cette crise de 2006 à celle d'aujourd'hui ? En un mot: la dette publique. Les recettes fiscales ont diminué, les dépenses sociales ont augmenté", souligne-t-il. Une situation aggravée par le fait que les Etats n'avaient pas une situations financières saines avant 2007. Une crise qui s'est traduit par une faillite de la Grèce et de grosses inquiétudes sur l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande et plus récemment la France, qui a dû adopter un plan de rigueur pour faire face à la menace des marchés.
Pour Christian Noyer, le triple A ne sera pas menacé si la France respecte ses engagements en matière de rigueur budgétaire. Un équilibre budgétaire qui pourrait être atteint à l'horizon 2016. Mais Bruxelles a récemment "tiré" les oreilles de la France qui avait basé son plan de rigueur sur une croissance à 1%, croissance revue à la baisse à 0,6%. Pour Christian Noyer, il faudra trouver d'autres "mesures" pour le maintient des objectifs de réduction de la dette publique.
Dans cette crise, la Banque centrale a joué un rôle "décisif" en baissant fortement son taux directeur. "Elle a évité que l'inflation ne soit trop importante, mais elle a surtout évité la déflation. Des décisions pour stimuler le crédit et l'activité", conclut Christian Noyer.