Christian Estrosi, qui mène la liste Les Républicains pour la région Paca, a déclaré hier que les individus sous le coup d’une fiche S des renseignements français et potentiellement menaçants pour la sûreté de l’Etat, devaient être équipés d’un « bracelet électronique ».
Le jeune homme marocain arrêté à bord du TGV Thalys le 21 août dernier était « fiché S3, c’est-à-dire extrêmement dangereux », a souligné le député-maire de Nice, lors du premier campus national des Jeunes Républicains, qui s’est déroulé ce week-end au Touquet dans le Pas-de-Calais.
« Je demande au gouvernement que tous ceux qui sont fichés de S1 à S6 portent un bracelet électronique, qu’ils ne puissent pas se déplacer, dans quelque mode de transport que ce soit, sans pouvoir être suivis », a-t-il souligné. Lorsqu’en février, alors que « la France est en guerre, et c’est une guerre de civilisation (…), j’ai parlé de ‘cinquième colonne’, tout le monde m’est tombé dessus », a-t-il précisé.
« On a essayé de faire de mon discours une caricature. Aujourd’hui, qui ne reconnaît pas qu’il y a une véritable armée de l’intérieur qui est installée sur le territoire national », dont les activistes « avancent comme des lâches, planqués derrière les réseaux sociaux, dans des caves, des garages, des réseaux clandestins », a-t-il aussi affirmé.