Catégories A, B et C confondues (demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité), le nombre de demandeurs d’emploi est également en baisse sur notre île au cours du premier trimestre. Il s’établit en moyenne à 161 220, soit une baisse de 1,1 % sur le trimestre (ce qui correspond à 1 850 personnes en moins). Sur un an, il recule de 4,4 %.
Une hausse record au mois de mars à l’échelle nationale
Une tendance qui risque malheureusement de s’inverser vu la crise à laquelle est confronté le territoire depuis le mois de mars.
D’ailleurs, à l’échelle nationale, le mois de mars enregistre une hausse record de demandeurs d’emploi de catégorie A de 7,1% (246 100 demandeurs en plus). En raison d’une diminution nette du nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B, C), le nombre de chômeurs toutes catégories confondues (A, B, C) augmente de façon plus contenue (+177.500, soit +3,1% en mars). C’est la hausse la plus importante depuis 1996, et la seconde plus forte hausse depuis avril 2009 (+86.300).
« Cette hausse, historique, s’explique par le fait que les personnes qui étaient au chômage en février le sont toujours en mars : chaque mois, ce sont environ 550 000 personnes qui entrent et 550 000 personnes qui sortent de Pôle emploi », indique le ministère du Travail ce lundi. « Or, en raison de la crise sanitaire et du confinement, on constate une forte baisse des sorties de Pôle emploi ce mois-ci (-29 % soit près de 170 000 personnes). » Le chômage augmente donc parce que les entreprises, dans le contexte actuel, n’embauchent plus, mais pas parce qu’elles licencient massivement, précise le ministère.