Si le « virage ambulatoire » a permis d’effectuer des économies budgétaires, la Députée Nadia Ramassamy, co-rapporteure de cette Mission d’information, a tenu à d’abord rappeler sa prudence sur ce virage au cours de ce premier volet d’auditions.
En effet, l’humanité à l’égard des patients, la sécurité de la prise en charge et la qualité des soins ne sont pas des variables d’ajustement mais doivent être au cœur de la chirurgie ambulatoire.
Aussi, elle a souhaité souligner qu’avant d’accélérer sans concertations ni retours d’expérience le virage ambulatoire, il convient de dresser un bilan chiffré des patients qui ont souffert de complications et de douleurs post-opératoires non-anticipées à la suite d’une chirurgie ambulatoire.
Enfin, la Députée a insisté sur les marges d’amélioration de la chirurgie ambulatoire à atteindre dans la formation de l’ensemble des professionnels de santé, dans le maintien de lien entre le patient et l’hôpital, et dans la coordination entre l’hôpital et la médecine de ville.