

"L'identification d'un cas de chikungunya autochtone, confirmé biologiquement le 28 mars 2010 et dont les premiers symptômes dataient du 22 mars. Ce cas est le premier cas autochtone rapporté depuis l'épidémie de 2005-2006, hormis un petit foyer de cinq cas en août 2009 à Saint-Paul, ce qui a justifié l'émission d'une alerte à La Réunion et entraîné un renforcement immédiat de la surveillance".
Malheureusement "la transmission s'est maintenue durant l'hiver austral (juillet-août)". En effet, deux nouveaux cas autochtones ont encore été relevés dans la commune de Saint-Paul à la mi-août.
Toujours dans la commune de Saint-Paul, un certain nombre de cas suspects ont été signalés par des médecins libéraux et; sont en cours d'investigation.
"Le foyer principal de transmission virale a été identifié à Plateaux Caillou"
"Le foyer principal de transmission virale a été identifié à Plateaux Caillou". Quelques cas sporadiques ont été identifiés en dehors de la commune de Saint-Paul mais n'ont pas donné lieu à d'autres foyers épidémiologiques.
La Cire a relevé également depuis le début de l'année neuf cas importés probables et confirmés, dont six en provenance de Madagascar et trois de Bali et d'Indonésie.
Appel à la vigilance à l'approche de la saison des pluies
Ainsi, la plus grande vigilance est aujourd'hui recommandée à la population avec l'arrivée de la saison des pluies. La Cire rappelle que "La Réunion est particulièrement vulnérable aux risques liés aux maladies transmises par les moustiques" et elle craint "un départ épidémique".
De plus, la Cellule interégionale d'épidémie recommande à la population "d’adopter des comportements individuels visant à se protéger des piqûres de moustique et de contribuer à la destruction des gîtes larvaires. Ces conseils sont particulièrement pour les femmes enceintes, notamment en fin de grossesse, les nourrissons, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou immunodéprimées ainsi que les personnes atteintes du chikungunya durant la semaine qui suit l’apparition des symptômes".
Si vous suspectez un cas clinique fortement évocateur d'infection récente par le virus chikungunya (sans antécédent de chikungunya durant l'épidémie de 2005-2006), la Cire vous demande de le signaler sans attendre la confirmation biologique à la Cellule de veille, d'alerte et de gestion sanitaire de l'agence de santé de l'Océan indien au 0262 93 94 15, par fax au 0262 93 93 15, ou par mail à ars-oi-cvags-reunion@ars.santé.fr.