Las de subir des attaques de chiens sur son cheptel de cerfs, Paul Payet a décidé d’agir afin d’une nouvelle fois créer une réaction des pouvoirs publics.
Entre jeudi dernier et ce lundi, l’éleveur associé à Patricia Lecolier, a vu neuf de ses moutons tués ainsi que quatre cerfs.
Lundi[, l’éleveur de la Plaine des Cafres a donc entrepris de dévoiler au grand jour les photos des chiens abattus sur son exploitation]urlblank:https://www.zinfos974.com/Exaspere-il-tue-des-chiens-venus-attaquer-son-exploitation_a128566.html et cela avant les vacances, connues pour être la période durant laquelle les abandons de chiens sont les plus fréquents. Une cinquantaine a été capturée ou tuée depuis le début des attaques.
Conscient de la polémique lancée par la médiatisation, Paul Payet s’attend à ce qu’une plainte soit déposée à son encontre.
Mais avant d’en arriver là, Paul Payet a multiplié les rondes de nuit, changé les clôtures, rencontré et travaillé avec des associations de la protection animale, assure-t-il. « Je vois les commentaires sur les réseaux sociaux mais difficile d’électrifier les 19 km de clôture des 55 hectares d’exploitation et pour les chiens de troupeau, l’animal de défense n’est pas adapté au comportement de fuite des biches, sans compter les risques sanitaires pour les cerfs causés par les déjections des chiens ».
La multiplication des attaques ces dernières années sur l’ensemble de l’île a ainsi poussé Paul Payet à créer « Protège not troupeau ». Une association qui apporte « avant tout du soutien quand on a l’impression d’avoir tout perdu », confie [Sergio Turpin, qui avait subi des attaques en novembre dernier. ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Bois-Court-Des-chiens-s-attaquent-a-des-volailles-destinees-aux-fetes-de-fin-d-annee_a121400.html
Pour les deux hommes, une seule solution, l’application de la loi et l’obligation d’identification. « Sauf que des chiens identifiés ont été capturés sans que les propriétaires ne soient inquiétés », déplore Paul Payet.