L’association One Voice a finalement porté plainte contre de Paul Payet. Le 11 juin dernier, l’éleveur de cerfs de la Plaine des Cafres avait décidé de diffuser les images des chiens qu’il avait abattu sur son exploitation.
Des images qu’il savait choquantes et pour lesquelles il s’attendait à un dépôt de plainte. Paul Payet a ainsi été auditionné ce mardi matin durant deux heures à la gendarmerie de la Plaine des Cafres. Les gendarmes ont vérifié la validité de sa licence de tir et son autorisation de port d’arme. "Tout est à jour", déclare l’éleveur qui reste confiant malgré la procédure.
Dans son combat depuis un an afin d'inciter les pouvoirs publics à prendre le problème de l’errance animale à bras-le-corps, Paul Payet y a laissé des plumes. " Je suis fatigué. J’ai d’ailleurs perdu 14kg" , avoue-t-il. Des dizaines de cages et de kilomètres de barbelés posés n’ont pourtant pas mis un frein aux attaques. "50 % de mon élevage a été décimé et avec mon associée nous ne nous sommes pas versés de salaire depuis 12 mois", déplore-t-il.
"Dénoncer ces actes illégaux"
En abattant au total une cinquantaine de chiens sur son exploitation, l’éleveur a ainsi porté "atteinte à la vie d’un animal" et infligé "des actes de cruauté", estime One Voice dans une plainte déposée le 13 juin dernier. Me Clotilde Pauvert, conseil de l’association de protection animale, indique que l’objectif est ici de "dénoncer ces actes illégaux mais aussi de proposer des solutions à la problématique de l’errance animale". Les campagnes de stérilisation systématique des animaux mâles et femelles, la sensibilisation de la population et l’interdiction de vente des animaux entre particuliers auxquels s’ajoute un cadre plus strict de vente pour les animaleries, sont les propositions avancées par l’association "pour éviter ces situations dramatiques"."L’éleveur voit certes ses propres animaux se faire tuer et le plus souvent blesser mais l’abattage n’est pas une solution", poursuit Clotilde Pauvert.
Par cette action, l’association entend également pointer la responsabilité des pouvoirs publics, " l’errance animale touche plusieurs communes de l’île et donc par là même le préfet".
Paul Payet risque une peine maximale de 30 000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement pour "acte de cruauté" et 1 500 euros d’amende pour "atteinte à la vie d’un animal".
Des images qu’il savait choquantes et pour lesquelles il s’attendait à un dépôt de plainte. Paul Payet a ainsi été auditionné ce mardi matin durant deux heures à la gendarmerie de la Plaine des Cafres. Les gendarmes ont vérifié la validité de sa licence de tir et son autorisation de port d’arme. "Tout est à jour", déclare l’éleveur qui reste confiant malgré la procédure.
Dans son combat depuis un an afin d'inciter les pouvoirs publics à prendre le problème de l’errance animale à bras-le-corps, Paul Payet y a laissé des plumes. " Je suis fatigué. J’ai d’ailleurs perdu 14kg" , avoue-t-il. Des dizaines de cages et de kilomètres de barbelés posés n’ont pourtant pas mis un frein aux attaques. "50 % de mon élevage a été décimé et avec mon associée nous ne nous sommes pas versés de salaire depuis 12 mois", déplore-t-il.
"Dénoncer ces actes illégaux"
En abattant au total une cinquantaine de chiens sur son exploitation, l’éleveur a ainsi porté "atteinte à la vie d’un animal" et infligé "des actes de cruauté", estime One Voice dans une plainte déposée le 13 juin dernier. Me Clotilde Pauvert, conseil de l’association de protection animale, indique que l’objectif est ici de "dénoncer ces actes illégaux mais aussi de proposer des solutions à la problématique de l’errance animale". Les campagnes de stérilisation systématique des animaux mâles et femelles, la sensibilisation de la population et l’interdiction de vente des animaux entre particuliers auxquels s’ajoute un cadre plus strict de vente pour les animaleries, sont les propositions avancées par l’association "pour éviter ces situations dramatiques"."L’éleveur voit certes ses propres animaux se faire tuer et le plus souvent blesser mais l’abattage n’est pas une solution", poursuit Clotilde Pauvert.
Par cette action, l’association entend également pointer la responsabilité des pouvoirs publics, " l’errance animale touche plusieurs communes de l’île et donc par là même le préfet".
Paul Payet risque une peine maximale de 30 000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement pour "acte de cruauté" et 1 500 euros d’amende pour "atteinte à la vie d’un animal".