En 2009, suite à une grave maladie, il informe les ressources humaines de son statut de travailleur handicapé.
Titulaire d’un brevet d’état, il demande sa titularisation en d’agent de catégorie B en 2010. En vain. La mairie lui propose un poste de catégorie C. Il n’obtiendra sa [titularisation dans la bonne catégorie qu’à la suite d’un long combat ]urlblank:http://www.zinfos974.com/L-A3PH-dit-stop-a-la-precarite-statutaire-des-agents-porteurs-de-handicap_a100269.html et d’une grève de la faim en 2014.
« On m’a mis à bout pour au final me titulariser dans ma catégorie, pour laquelle je remplis les conditions. Si je n’avais pas mis ma vie en danger je n’aurais pas eu ma titularisation« , se rappelle Thierry Caliapermal Darmalingom.
Il prend alors la décision d’attaquer la Mairie de Saint-Denis devant le tribunal administratif. « J’ai fait une demande de rétroactivité de la titularisation pour que mon expérience soit prise en compte et mes droits rétablis dans ma carrière », explique l’agent territorial.
Le Tribunal Administratif a débouté sa demande et depuis Thierry Caliapermal se retrouve sans conseil. Son combat combiné à la maladie l’ont poussé à bout et les conséquences psychologiques sont lourdes à supporter. « Depuis 2012, je crois qu’on m’a poussé au suicide. On m’a privé du droit de travailler, c’est ma motivation à me battre, ma raison d’être », indique-t-il.
Aujourd’hui ce sont ces conséquences qu’il souhaite faire reconnaître face à un tribunal. Il est donc à la recherche d’un conseil qui pourra l’aider à mener à bien ses actions judiciaires, portant sur le caractère discriminatoire et le harcèlement moral induits par sa situation.