Difficile de donner encore un sens au dispositif du chariot type sensé donner un élément de comparaison afin d'établir un panier moyen de la ménagère. Sur les 15 magasins où sont sensés être relevés les prix de 40 produits alimentaires et DPH (droguerie, parfumerie, hygiène), un tiers d'entre eux passent entre les mailles du filet excusés du fait qu'il manque une dizaine de produits dans leurs linéaires...
"Le coût du chariot-type n'a pu être calculé dans 5 des 15 magasins, huit produits étant manquants dans les points de vente concernés. Le coût du panier-type n'a pas non plus pu être calculé dans 6 des 15 magasins, 9 produits étant manquants dans les points de vente concernés. Enfin le coût du marché local n'a pu être calculé dans 10 des 15 magasins, 13 produits étant manquants(...)" écrit la Préfecture dans son rapport.
Lors du rendez-vous précédent, Jean Ballandras, secrétaire général des affaires régionales (SGAR), avait affirmé que pour les magasins dans lesquels il y aurait des produits manquants, un prix moyen serait imposé. Mais "la commission n'a pas vocation à être répressive" et les chances restent donc minces pour que les 15 magasins puissent avoir l'ensemble des produits requis dans leurs rayons... Une excuse est à prendre en compte selon Jean Ballandras, le changement d'enseigne de deux réseaux de GMS (grandes et moyennes surfaces) : l'enseigne Champion, qui est devenu Leclerc, et le groupe Caillé, qui a rompu avec Carrefour au profit de Leader Price. C'est donc pour des raisons de logistique qu'il est difficile selon la Préfecture d'avoir tous les produits dans les 15 magasins qui participent à l'exercice...
Le chariot-type : "commence à perdre vraiment son sens"
A la question de l'impact du chariot-type sur les ménages réunionnais, "c'est du domaine de l'interprétation" nous répond le secrétaire général des affaires régionale. "Difficile d'évaluer l'impact" avoue-t-il , en précisant que "le chariot-type est en moyenne en baisse".
Florence Rataud, porte-parole de la grande distribution, reconnaît que le chariot-type "commence à perdre vraiment son sens". Rappelons qu'elle avait indiqué au rendez-vous précédent que "c'est aussi au consommateur d'être vigilant pour maintenir le jeu concurrentiel"...
Malgré tout, la Préfecture fait une analyse et des commentaires des tableaux comparatifs. Elle note que "le coût moyen du chariot-type s'établit à 126,15 euros. Le coût-moyen du panier-type (10 produits) s'établit à 74,97 euros. Le coût-moyen du panier-type (rapporté à 8 produits) s'établissait à 64,85 euros au titre du précédent relevé et le coût-moyen du "marché local" s'établit à 32,72 euros".
Concernant le marché local, "l'écart de prix avec le chariot-type le moins élevé est compris entre 0 euros et 23,73 euros. L'écart de prix avec le panier-type (10 produits) le moins élevé est compris entre 3,10 euros et 19,36 euros. L'écart de prix avec le marché local le moins élevé est compris entre 4,92 euros et 8,66 euros".
Rendez-vous au mois de février 2010, l'exercice étant devenu bimestriel.
"Le coût du chariot-type n'a pu être calculé dans 5 des 15 magasins, huit produits étant manquants dans les points de vente concernés. Le coût du panier-type n'a pas non plus pu être calculé dans 6 des 15 magasins, 9 produits étant manquants dans les points de vente concernés. Enfin le coût du marché local n'a pu être calculé dans 10 des 15 magasins, 13 produits étant manquants(...)" écrit la Préfecture dans son rapport.
Lors du rendez-vous précédent, Jean Ballandras, secrétaire général des affaires régionales (SGAR), avait affirmé que pour les magasins dans lesquels il y aurait des produits manquants, un prix moyen serait imposé. Mais "la commission n'a pas vocation à être répressive" et les chances restent donc minces pour que les 15 magasins puissent avoir l'ensemble des produits requis dans leurs rayons... Une excuse est à prendre en compte selon Jean Ballandras, le changement d'enseigne de deux réseaux de GMS (grandes et moyennes surfaces) : l'enseigne Champion, qui est devenu Leclerc, et le groupe Caillé, qui a rompu avec Carrefour au profit de Leader Price. C'est donc pour des raisons de logistique qu'il est difficile selon la Préfecture d'avoir tous les produits dans les 15 magasins qui participent à l'exercice...
Le chariot-type : "commence à perdre vraiment son sens"
A la question de l'impact du chariot-type sur les ménages réunionnais, "c'est du domaine de l'interprétation" nous répond le secrétaire général des affaires régionale. "Difficile d'évaluer l'impact" avoue-t-il , en précisant que "le chariot-type est en moyenne en baisse".
Florence Rataud, porte-parole de la grande distribution, reconnaît que le chariot-type "commence à perdre vraiment son sens". Rappelons qu'elle avait indiqué au rendez-vous précédent que "c'est aussi au consommateur d'être vigilant pour maintenir le jeu concurrentiel"...
Malgré tout, la Préfecture fait une analyse et des commentaires des tableaux comparatifs. Elle note que "le coût moyen du chariot-type s'établit à 126,15 euros. Le coût-moyen du panier-type (10 produits) s'établit à 74,97 euros. Le coût-moyen du panier-type (rapporté à 8 produits) s'établissait à 64,85 euros au titre du précédent relevé et le coût-moyen du "marché local" s'établit à 32,72 euros".
Concernant le marché local, "l'écart de prix avec le chariot-type le moins élevé est compris entre 0 euros et 23,73 euros. L'écart de prix avec le panier-type (10 produits) le moins élevé est compris entre 3,10 euros et 19,36 euros. L'écart de prix avec le marché local le moins élevé est compris entre 4,92 euros et 8,66 euros".
Rendez-vous au mois de février 2010, l'exercice étant devenu bimestriel.