Dominique Bénard, chauffeur pour le Groupement Réunionnais des Transporteurs du Sud (GRTS) en est ce lundi matin à sa deuxième rotation. Durant les horaires d’ouverture de la carrière Teralta de Pierrefonds, entre 7H et 14H, en fonction du nombre de camions présents et du trafic routier, il peut aller jusqu’à trois rotations par jour entre le sud et le lieu de stockage sur le chantier de la NRL.
Depuis trois semaines, l’activité des transporteurs était à l’arrêt. Jeudi dernier à l’issue d’une interminable réunion, les transporteurs avaient obtenu gain de cause auprès du groupement NRL. 50 000 tonnes de roches et d’agrégats ont été commandés, à livrer avant la reprise du chantier prévu pour le 18 novembre prochain.
En attendant et "pour le moment", indique Hubert Ponapin, président du Syndicat Réunionnais des Transporteurs et Terrassiers, seule la carrière de Pierrefonds livre les matériaux. Sur le site, les camions vont et viennent chargés de "0/300", du remblais qui servira à la construction de la digue supérieure.
Une pelleteuse creuse, trie et charge les matériaux dans la benne des poids lourds qui prennent ensuite la direction de la balance sous les jets d’eau pour atténuer les projections de poussière. Le poids total à ne pas dépasser : 44 tonnes, camion compris. "Depuis ce matin, une pelleteuse d’appoint a été mise en place", se réjouit Dominique Bénard. "Un gain de temps" mais aussi une optimisation du chargement "ce qui n'était pas le cas auparavant avec une seule pelleteuse".
Depuis trois semaines, l’activité des transporteurs était à l’arrêt. Jeudi dernier à l’issue d’une interminable réunion, les transporteurs avaient obtenu gain de cause auprès du groupement NRL. 50 000 tonnes de roches et d’agrégats ont été commandés, à livrer avant la reprise du chantier prévu pour le 18 novembre prochain.
En attendant et "pour le moment", indique Hubert Ponapin, président du Syndicat Réunionnais des Transporteurs et Terrassiers, seule la carrière de Pierrefonds livre les matériaux. Sur le site, les camions vont et viennent chargés de "0/300", du remblais qui servira à la construction de la digue supérieure.
Une pelleteuse creuse, trie et charge les matériaux dans la benne des poids lourds qui prennent ensuite la direction de la balance sous les jets d’eau pour atténuer les projections de poussière. Le poids total à ne pas dépasser : 44 tonnes, camion compris. "Depuis ce matin, une pelleteuse d’appoint a été mise en place", se réjouit Dominique Bénard. "Un gain de temps" mais aussi une optimisation du chargement "ce qui n'était pas le cas auparavant avec une seule pelleteuse".
Car pour ces transporteurs, le temps est compté. "On est pas là pour chômer. On a au minimum 6 à 7H de roulage", fait savoir le chauffeur. Il faut donc prendre en compte le temps de trajet aller/retour vers les lieux de stockage, le chantier de la NRL pour une partie, la ZAC du Port pour une autre. Aussi, une vingtaine de transporteurs se partagent le site de Pierrefonds jusqu’à l’ouverture dans l’est d’une autre carrière, espèrent les syndicats de transporteurs. La tonne de ce matériaux est payé à 9,80 euros. Les camions arrivent donc les uns derrière les autres et le rythme devraient s’accélérer dans les jours qui viennent, prévient Hubert Ponapin, satisfait de reprendre l’activité après le bras de fer remporté la semaine dernière.