Sans trop de surprise, Bernard Picardo a été élu président de la Chambre de métiers et d’artisanat de La Réunion (CMAR) à l'unanimité par 17 votants lors de l’Assemblée générale d’installation ce mercredi. Le président, ainsi que les membres du bureau composant les commissions obligatoires, telles que le "Développement économique et territorial", "Formation professionnelle", "Finances", "Marchés publics" et "Conseil de la formation", ont été élus.
Bernard Picardo a annoncé la mise en place immédiate de son programme qui promet notamment une meilleure accessibilité à la CMAR pour les entreprises. "La chambre doit être perçue non comme une institution mais plus comme un partenaire", affirmait-il.
Bernard Picardo a annoncé la mise en place immédiate de son programme qui promet notamment une meilleure accessibilité à la CMAR pour les entreprises. "La chambre doit être perçue non comme une institution mais plus comme un partenaire", affirmait-il.
Mais de l’autre côté des murs de la CMAR, l’opposition manifestait son mécontentement face à cette élection. Jean-François Maillot, candidat à la présidence, accuse Bernard Picardo, d’ "achats de voix au sein du RSI (Régime social des indépendants, ndlr) dont il est le vice-président", "de pression au nom de la Région lors de la campagne électorale pour récupérer des bulletins de vote" et d'être élu "avec moins de 15% des voix". "Ça lui donne quelle légitimité ?" demande-t-il.
"Les bulletins de vote de 15 de mes colistiers, ainsi que le mien, ne sont jamais arrivés à la préfecture, ajoute-t-il, et on a appris qu’il ne fallait plus mettre sa signature au dos de l’enveloppe, ce qui facilite la complicité". Il parle également de "mauvaise organisation" et des "fichiers de la CMAR qui ne sont pas à jour".
L’opposition a déposé un recours contre l’élection au tribunal administratif.
Pour le président de la CMAR, pas d’inquiétude : "On a obtenu plus de 50% des voix alors qu’il y avait quatre listes. Nous attendons sereinement la décision du tribunal".
"Les bulletins de vote de 15 de mes colistiers, ainsi que le mien, ne sont jamais arrivés à la préfecture, ajoute-t-il, et on a appris qu’il ne fallait plus mettre sa signature au dos de l’enveloppe, ce qui facilite la complicité". Il parle également de "mauvaise organisation" et des "fichiers de la CMAR qui ne sont pas à jour".
L’opposition a déposé un recours contre l’élection au tribunal administratif.
Pour le président de la CMAR, pas d’inquiétude : "On a obtenu plus de 50% des voix alors qu’il y avait quatre listes. Nous attendons sereinement la décision du tribunal".