“La Chambre a constaté une augmentation conséquente de la masse salariale de l’agence, malgré un recentrage de ses missions. La CRC regrette que, sur la période 2005 – 2009, l’ADI n’a pas été dans la capacité de mieux faire coïncider ses missions avec ses ressources humaines”.
“Sur un total de 368 agents (dont 43 emplois aidés), 119 sont affectés au siège, soit 32 % de l’effectif total. L’effectif total. L’effectif du siège est particulièrement élevé par rapport aux missions support de la structure. Cela induit des coûts de structure élevés à mettre en regard de dépenses d’intervention limitées. Ainsi, dans le budget de fonctionnement, les baux de locaux de l’ADI, représentent une charge de 1,2 million d’euros par an, alors que les dépenses de formation pour les bénéficiaires du RMI, ne s’élèvent qu’à 2 millions d’euros annuels“;
Si la CRC “a tout de même constaté un professionnalisme dans deux secteurs : la logistique informatique et l’ingénierie des contrats aidés et de la formation », la Chambre régionale des comptes pointe également « l’a faiblesse de l’accompagnement de l’insertion par l’ADI”. Plusieurs aspects sont soulevés dans le rapport :
– carences de la politique d’insertion ;
– difficile accès des bénéficiaires du RMI à la formation professionnelle ;
– absence de suivi des sorties du dispositif.