
Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos, informe que le Royaume-Uni accepte de négocier avec la République de Maurice des conditions de transfert de souveraineté concernant l’archipel de Chagos.
Il considère, désormais, le retour des Chagossiens sur leur terre natale comme imminent.
Les Réunionnaises et les Réunionnais qui ont toujours soutenu la lutte du peuple chagossien pour la dignité, doivent se féliciter de ces bonnes nouvelles. Nous adressons à Olivier Bancoult et à ses camarades de lutte tous nos encouragements.
Cependant, tirant les leçons de l’Histoire, nous serons toujours vigilants et solidaires jusqu’à la réparation des souffrances endurées. En effet, la reconnaissance de 2000 personnes expulsées, entre 1965 et 1973, est la preuve flagrante qu’il existait une communauté de vie sur place, et que celle-ci n’aurait jamais dû être sacrifiée sur l’autel des arrangements passés.
A contrario, nous avons constaté l’efficacité de la convergence des luttes. A la Haye, c’est la présence des Chagossiens ainsi que le récit en direct de leurs souffrances qui ont emporté la conviction des juges. Devant la gravité des faits, le Tribunal International, dans toute sa sagesse, a répondu positivement à la plainte de la République de Maurice, tout en demandant à la Grande Bretagne d’agir dans un délai contraint.
La victoire sera nette, belle et sans bavure si tous les problèmes sont posés sur la table, en présence des victimes, à tous les échelons des débats. Si tous les acteurs de cette histoire coloniale avaient reconnu l’existence des Chagossiens, nous n’en serions pas là.
Le PCR rappelle également son combat pour le démantèlement des bases militaires dans l’Océan Indien.
Bureau de Presse du PCR
Il considère, désormais, le retour des Chagossiens sur leur terre natale comme imminent.
Les Réunionnaises et les Réunionnais qui ont toujours soutenu la lutte du peuple chagossien pour la dignité, doivent se féliciter de ces bonnes nouvelles. Nous adressons à Olivier Bancoult et à ses camarades de lutte tous nos encouragements.
Cependant, tirant les leçons de l’Histoire, nous serons toujours vigilants et solidaires jusqu’à la réparation des souffrances endurées. En effet, la reconnaissance de 2000 personnes expulsées, entre 1965 et 1973, est la preuve flagrante qu’il existait une communauté de vie sur place, et que celle-ci n’aurait jamais dû être sacrifiée sur l’autel des arrangements passés.
A contrario, nous avons constaté l’efficacité de la convergence des luttes. A la Haye, c’est la présence des Chagossiens ainsi que le récit en direct de leurs souffrances qui ont emporté la conviction des juges. Devant la gravité des faits, le Tribunal International, dans toute sa sagesse, a répondu positivement à la plainte de la République de Maurice, tout en demandant à la Grande Bretagne d’agir dans un délai contraint.
La victoire sera nette, belle et sans bavure si tous les problèmes sont posés sur la table, en présence des victimes, à tous les échelons des débats. Si tous les acteurs de cette histoire coloniale avaient reconnu l’existence des Chagossiens, nous n’en serions pas là.
Le PCR rappelle également son combat pour le démantèlement des bases militaires dans l’Océan Indien.
Bureau de Presse du PCR