Jusqu'ici, on pouvait penser que Nassimah Dindar était maladroite, voire manipulée. Mais depuis ce matin, plus de doute : je suis convaincu qu'elle a un grain et que son cas relève de la psychiatrie !
J'ai déjà prouvé dans l'article "La vérité sur les raisons de la disparition de l'ARAST " comment Nassimah Dindar avait programmé, depuis plusieurs années, la disparition de l'association, en l'étranglant financièrement.
Mais ce qu'elle a fait ce matin dépasse l'entendement.
On re-situe le contexte : 1.200 salariés qui n'avaient rien demandé, qui accomplissaient jusque là leur travail consciencieusement, sont jetés à la porte parce que le Conseil général a décidé de ne pas honorer les engagements pris auprès du président du tribunal de grande instance de Saint-Denis. Depuis fin novembre, ces pères et mères de familles n'ont pas touché un centime.
J'en connais qui auraient pété un câble depuis longtemps et qui auraient eu recours à la violence. Non, ces hommes et ces femmes, malgré leur désespoir, restent dignes. Pas question de violences (mis à part une vitre cassée, mais peut-on parler de violence?), pas d'occupation des bureaux du Conseil général alors qu'ils n'en sont qu'à quelques mètres. Non, ils se contentent de rester dans le hall, sans gêner le bon fonctionnement du Département, se contentant sporadiquement de laisser éclater leur colère quand la présidente descend dans l'arène.
C'est dans ce contexte que Nassimah Dindar leur promet vendredi après-midi une aide d'urgence exceptionnelle de 1.000 euros. Enfin, serait-on tenté de dire. Et elle ajoute, tout le monde l'a entendue sur les radios et télés de l'île, que les ex-salariés n'avaient qu'à se présenter lundi matin (ce matin) dans les GUT (groupements d'unités territoriales) ou au Conseil général pour récupérer leur argent. Sur le communiqué qui a été transmis à la presse et aux manifestants, il était même précisé les documents dont ils devaient se munir pour pouvoir toucher leur argent.
Je ne sais si vous pouvez imaginer la joie qui s'est emparée des manifestants, eux qui sont obligés de mendier pour manger !
Et puis, patatras ! Ce matin, quand ils se présentent au Conseil général, quelle n'est pas leur surprise de découvrir... l'étonnement des hôtesses d'accueil qui n'avaient absolument pas été prévenues de l'opération. Après une certaine hésitation, on finit par leur dire que : "Désolé, mais votre argent ne sera pas versé aujourd'hui".
Les journalistes présents se renseignent auprès du service Communication et s'entendent répondre que l'argent ne pourra être versé qu'après qu'une commission permanente ait voté le budget et qu'aucune commission permanente ne peut se tenir dans l'immédiat, les ex-salariés de l'ARAST occupant l'hémicycle...
Consternant ! Ahurissant ! Les mots me manquent...
Comment Nassimah Dindar n'a t'elle pas pensé, vendredi après midi au moment où elle a transmis son communiqué officiel, qu'un vote de la commission permanente serait nécessaire au préalable? Comment les membres de son Cabinet (pourtant très cher payés) ne l'ont pas prévenue? Pas plus que les membres de sa commission permanente? Et son DGS, il était où?
Soit c'est de l'incompétence totale, soit elle a un grain. J'opte de plus en plus pour la deuxième solution...
J'ai déjà prouvé dans l'article "La vérité sur les raisons de la disparition de l'ARAST " comment Nassimah Dindar avait programmé, depuis plusieurs années, la disparition de l'association, en l'étranglant financièrement.
Mais ce qu'elle a fait ce matin dépasse l'entendement.
On re-situe le contexte : 1.200 salariés qui n'avaient rien demandé, qui accomplissaient jusque là leur travail consciencieusement, sont jetés à la porte parce que le Conseil général a décidé de ne pas honorer les engagements pris auprès du président du tribunal de grande instance de Saint-Denis. Depuis fin novembre, ces pères et mères de familles n'ont pas touché un centime.
J'en connais qui auraient pété un câble depuis longtemps et qui auraient eu recours à la violence. Non, ces hommes et ces femmes, malgré leur désespoir, restent dignes. Pas question de violences (mis à part une vitre cassée, mais peut-on parler de violence?), pas d'occupation des bureaux du Conseil général alors qu'ils n'en sont qu'à quelques mètres. Non, ils se contentent de rester dans le hall, sans gêner le bon fonctionnement du Département, se contentant sporadiquement de laisser éclater leur colère quand la présidente descend dans l'arène.
C'est dans ce contexte que Nassimah Dindar leur promet vendredi après-midi une aide d'urgence exceptionnelle de 1.000 euros. Enfin, serait-on tenté de dire. Et elle ajoute, tout le monde l'a entendue sur les radios et télés de l'île, que les ex-salariés n'avaient qu'à se présenter lundi matin (ce matin) dans les GUT (groupements d'unités territoriales) ou au Conseil général pour récupérer leur argent. Sur le communiqué qui a été transmis à la presse et aux manifestants, il était même précisé les documents dont ils devaient se munir pour pouvoir toucher leur argent.
Je ne sais si vous pouvez imaginer la joie qui s'est emparée des manifestants, eux qui sont obligés de mendier pour manger !
Et puis, patatras ! Ce matin, quand ils se présentent au Conseil général, quelle n'est pas leur surprise de découvrir... l'étonnement des hôtesses d'accueil qui n'avaient absolument pas été prévenues de l'opération. Après une certaine hésitation, on finit par leur dire que : "Désolé, mais votre argent ne sera pas versé aujourd'hui".
Les journalistes présents se renseignent auprès du service Communication et s'entendent répondre que l'argent ne pourra être versé qu'après qu'une commission permanente ait voté le budget et qu'aucune commission permanente ne peut se tenir dans l'immédiat, les ex-salariés de l'ARAST occupant l'hémicycle...
Consternant ! Ahurissant ! Les mots me manquent...
Comment Nassimah Dindar n'a t'elle pas pensé, vendredi après midi au moment où elle a transmis son communiqué officiel, qu'un vote de la commission permanente serait nécessaire au préalable? Comment les membres de son Cabinet (pourtant très cher payés) ne l'ont pas prévenue? Pas plus que les membres de sa commission permanente? Et son DGS, il était où?
Soit c'est de l'incompétence totale, soit elle a un grain. J'opte de plus en plus pour la deuxième solution...