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Ces femmes qui portent leurs croix

Vendredi, les chrétiens du monde vont célébrer la passion du Christ, un chemin de croix où l’homme dévoile sa méchanceté et sa perversité. Malgré la souffrance et le poids de la croix, sur le chemin vers Golgotha, Jésus a lancé une prédiction “Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et […]

Ecrit par Georges Donald Potola – le jeudi 01 avril 2021 à 08H53

Vendredi, les chrétiens du monde vont célébrer la passion du Christ, un chemin de croix où l’homme dévoile sa méchanceté et sa perversité.

Malgré la souffrance et le poids de la croix, sur le chemin vers Golgotha, Jésus a lancé une prédiction “Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants… Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ?« 

Depuis, 2000 ans, cette prédiction s’est réalisée, dont la violence conjugale.
Elles voulaient de la tendresse et ont reçu des coups, elles recherchaient de l’amour et ont trouvé la mort.

Qui n’a jamais entendu ces femmes à genoux, qui pleurent des larmes de sang, qui supplient le pardon, la vie sauve ? Des femmes battues, humiliées, rabaissées par leurs conjoints, violées devant leurs enfants. Des femmes à terre, qu’on achève à coup de pied, coup poing avec tout ce qui est a porté des mains, un marteau, un morceau de bois.

Elles portent leurs croix, comme le Christ a porté par amour pour l’humanité. Elles portent pour ceux qu’elles aiment, un amour que la plupart d’entre nous ne peuvent comprendre.
D’autres sont tombées, l’amour les a conduit au tombeau, des faits divers qui reviennent trop souvent encore à la une de nos journaux.

Ensuite, il y a ces orphelins, d’une mère sous terre, d’un père de sa colère. Des gamins, victimes collatérales de ces violences familiales. Traumatisés dès le berceau, repliés sur eux même, rejetés par une société qui n’arrive pas à percevoir leurs souffrances. Ces petits eux aussi, portent leurs croix, trop grandes, trop lourdes.

Ils ne connaîtront plus jamais l’amour, la tendresse maternelle, ils ne humeront plus le parfum de leurs mères, cette odeur qui rassure. 

Leurs calvaires sont sans fin, privés d’une mère, ces enfants séparés ballotés dans des familles d’accueil, souvent maltraités, incompris, abusés, perturbés, ne grandiront pas comme les autres.

Chaque fête, des mères, des pères, anniversaires ou Noël c’est un couteau qu’on remue dans une plaie, comme celle du christ d’où a jailli l’eau et le sang et qui ne se refermera jamais.

Et puis, il y a les grands-parents angoissés devant autant de violence, garde au fond de leurs cœurs leurs souffrances, comme Marie dans le silence, devant le corps crucifié de son enfant. 

 

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