Ils sont poursuivis pour « détournements de fonds publics et recel » au sein du Centre de gestion. Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé sont, hier, ressortis de la gendarmerie avec leur convocation devant le tribunal correctionnel de St-Pierre, indique le JIR.
Au coeur de cette affaire, trois emplois fictifs. Les rapports de la Chambre régionale des Comptes ont finalement abouti à des poursuites pénales. L’ancien directeur du CDG a ainsi créé, une première sur l’ensemble du territoire français, un cabinet de 9 personnes attachées à la direction du Centre.
Sandra Sinimalé, alors conseillère municipale et conseillère départementale, débarque sur le poste de directrice de cabinet en mai 2015, son prédécesseur déclassé en agent polyvalent au même moment, note le journal. L’élue aurait ainsi perçu 6 700 euros de salaire durant près d’un an pour des fonctions qu’elle aurait peu ou pas occupées, tout comme celui qui la précédait d’ailleurs.
En cause également, la création d’un poste de secrétaire pour lequel les enquêteurs de la section de recherches n’ont là encore trouvé que peu de documents de travail.
Face aux gendarmes, Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé ont nié. Ils devront tout de même s’expliquer devant la justice le 29 novembre prochain.