Un rapport d'experts du cabinet Alter dénonce "une logique de compression des effectifs non assumée" au sein de Mobipel, le centre d'appel de Free (Iliad). Le document dévoilé par Le Parisien fait notamment état d'une forte proportion de licenciements pour "faute grave".
En seulement trois ans, ce sont 807 départs qui ont été recensés. Des départs qui "n'ont rien de 'naturels' puisqu'ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intra-groupe qui ne sont pas indépendants de la volonté de l'employeur", souligne le rapport.
Plan social déguisé
Alors que les licenciements pour faute grave évitent aux entreprises de verser les indemnités de licenciement, sur les 807 départs, 266 étaient des licenciements pour faute grave
C'est à la suite de la diffusion de l'émission Cash Investigation en septembre dernier, émission qui s'était penchée sur ce genre de pratique, que le Comité d'entreprise de Mobipel avait décidé de commander cette étude.
Les résultats confirmeraient finalement la thèse de certains représentants du personnel selon laquelle "la direction de Mobipel chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation de mettre en oeuvre une procédure collective, qui l'obligerait notamment à mettre en oeuvre des mesures coûteuses", est-il indiqué. Un délégué syndical (SUD) qualifie ces manœuvre "début de plan social déguisé".
En seulement trois ans, ce sont 807 départs qui ont été recensés. Des départs qui "n'ont rien de 'naturels' puisqu'ils font suite à des licenciements disciplinaires massifs, des ruptures conventionnelles et des transferts intra-groupe qui ne sont pas indépendants de la volonté de l'employeur", souligne le rapport.
Plan social déguisé
Alors que les licenciements pour faute grave évitent aux entreprises de verser les indemnités de licenciement, sur les 807 départs, 266 étaient des licenciements pour faute grave
C'est à la suite de la diffusion de l'émission Cash Investigation en septembre dernier, émission qui s'était penchée sur ce genre de pratique, que le Comité d'entreprise de Mobipel avait décidé de commander cette étude.
Les résultats confirmeraient finalement la thèse de certains représentants du personnel selon laquelle "la direction de Mobipel chercherait par toutes les solutions individuelles possibles à contourner son obligation de mettre en oeuvre une procédure collective, qui l'obligerait notamment à mettre en oeuvre des mesures coûteuses", est-il indiqué. Un délégué syndical (SUD) qualifie ces manœuvre "début de plan social déguisé".