
"Se regrouper pour être plus fort", telle est la devise de la CCIR pour le lancement de l'adhésion à la nouvelle centrale d'achat : la Koopérativ'. Au cours d'une présentation en grande pompe devant près d'une centaine de petits commerçants de toute l'île, Ibrahim Patel, président de la CCIR, a tenu rappeler les trois grands critères auxquels répond cette coopérative : "Un projet solidaire et économique, un projet qui répond en terme d'aménagement à la possibilité de fixer une population sur son territoire et un projet qui répond à la problématique du pouvoir d'achat".
L'objectif de cette coopérative est de faire baisser les coûts d'approvisionnement du commerce alimentaire de proximité. En tout, une cinquantaine de commerçants ont déjà signé leur chèque d'adhésion pour rejoindre la future centrale d'achat. Pour la Koopérativ', la CCIR a choisi comme structure une SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif) permettant ainsi aux collectivités d'en faire partie. Dans cette optique, la CCIR rappelle la nécessité que les collectivités soient partie prenante de ce dossier. "Dans un premier temps, l'Etat, par le biais de Victorin Lurel (ministre des Outre-mers ndlr), a dit s'engager à accompagner financièrement la centrale d'achat. Le président de Région s'est dit favorable à ce projet. Du côté du Département, Nassimah Dindar attend le business plan pour nous accompagner", précise-t-il. Selon le président de la CCIR, la Région serait prête à investir près de 600.000 euros dans la centrale d'achat.
1.000 et 2.000 euros pour l'adhésion
L'objectif de cette coopérative est de faire baisser les coûts d'approvisionnement du commerce alimentaire de proximité. En tout, une cinquantaine de commerçants ont déjà signé leur chèque d'adhésion pour rejoindre la future centrale d'achat. Pour la Koopérativ', la CCIR a choisi comme structure une SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif) permettant ainsi aux collectivités d'en faire partie. Dans cette optique, la CCIR rappelle la nécessité que les collectivités soient partie prenante de ce dossier. "Dans un premier temps, l'Etat, par le biais de Victorin Lurel (ministre des Outre-mers ndlr), a dit s'engager à accompagner financièrement la centrale d'achat. Le président de Région s'est dit favorable à ce projet. Du côté du Département, Nassimah Dindar attend le business plan pour nous accompagner", précise-t-il. Selon le président de la CCIR, la Région serait prête à investir près de 600.000 euros dans la centrale d'achat.
1.000 et 2.000 euros pour l'adhésion

Pour devenir "actionnaires" de la SCIC, il faudra aux commerçants et fournisseurs débourser 1.000 euros pour les premiers et 2.000 euros pour les seconds. "Il faut croire au projet. Il ne faut pas seulement être actionnaire, il faut croire dans la centrale d'achats et en l'avenir du projet alimentaire à la Réunion", rappelle Ibrahim Patel. La future centrale ne veut pas se positionner sur le principe du "cash and carry", un magasin de gros dans le lequel les commerçants viendraient s'approvisionner en libre service, mais sur le principe du regroupement de commandes pour négocier les prix d'achat auprès des fournisseurs. "On ne crée pas une centrale d'achat pour faire du business, mais pour faire baisser les prix", martèle Ibrahim Patel.
Dans la salle, les commerçants écoutent et les premières critiques fusent. Si certains ne voient pas d'un bon oeil la venue de fournisseurs dans la SCIC, la cohabitation n'étant pas la bonne solution pour les petits commerçants, certains réclament un partenariat "gagnant gagnant". "Rien n'est figé dans les statuts", rappelle Ibrahim Patel. La réunion de ce matin permettra, selon lui, de modifier la SCIC si nécessaire.
"Si on veut arriver à bénéficier de prix intéressants, nous n'avons pas le choix de nous regrouper", souligne le président de la CCIR. Plus les commerçants seront nombreux, plus les prix seront bas. "Il faut se regrouper. On a pour objectif 300 commerces soit l'équivalent de cinq hypermarchés. Le m2 fait la force et fait le volume. C'est le volume qui fait les prix", ajoute Ibrahim Patel.
Cette nouvelle centrale d'achat permettra aux commerçants de faire baisser leurs prix de vente et d'attirer une clientèle nouvelle. Faire revenir à "la boutique" les consommateurs qui sont partis vers la grande distribution.
Dans la salle, les commerçants écoutent et les premières critiques fusent. Si certains ne voient pas d'un bon oeil la venue de fournisseurs dans la SCIC, la cohabitation n'étant pas la bonne solution pour les petits commerçants, certains réclament un partenariat "gagnant gagnant". "Rien n'est figé dans les statuts", rappelle Ibrahim Patel. La réunion de ce matin permettra, selon lui, de modifier la SCIC si nécessaire.
"Si on veut arriver à bénéficier de prix intéressants, nous n'avons pas le choix de nous regrouper", souligne le président de la CCIR. Plus les commerçants seront nombreux, plus les prix seront bas. "Il faut se regrouper. On a pour objectif 300 commerces soit l'équivalent de cinq hypermarchés. Le m2 fait la force et fait le volume. C'est le volume qui fait les prix", ajoute Ibrahim Patel.
Cette nouvelle centrale d'achat permettra aux commerçants de faire baisser leurs prix de vente et d'attirer une clientèle nouvelle. Faire revenir à "la boutique" les consommateurs qui sont partis vers la grande distribution.