
Il y avait en 1980 500.000 habitants à la Réunion. Il y en a aujourd'hui 800.000 +. Entretemps, le concept d'île-pays a-t-il été intelligemment mis en œuvre pour un développement tel de l'économie que le chômage soit contenu dans des proportions raisonnables ?
L'énoncé du nombre de chômeurs (120.000) suffit à démontrer si besoin était le raté des politiques menées depuis 1980....60 % des jeunes sont au chômage. C'est dire l'ampleur de la catastrophe sur le long terme...
De fait, la Réunion est un petit bout de France en Océan Indien (l'histoire indique que ce ne fut jamais une colonie mais une habitation française depuis toujours) et personne là-bas ne revendique d'Indépendance, le lien avec la Métropole étant trop fort, réel et permanent.
Petit bout de France, mais avec les distorsions économiques de la distance, les complexités d'une société ilienne multiculturelle et communautaire. S'y ajoute, pour faire simple, le grand écart entre les revenus du coupeur de cannes, ceux de fonctionnaires primés à tout va, ou des promoteurs immobiliers ayant très largement -voire honteusement- profité de la défiscalisation ambiante.
Petit bout de France dont la magnifique géographie devrait favoriser le tourisme, dont le climat aurait du permettre un large développement de l'agriculture à forte valeur ajoutée, mais ou des grands travaux insensés ont occupé tous les gestionnaires de l'île de puis 40 ans...Et tel le mythe de Sisyphe, la route du littoral continue d'étirer ses éboulements à longueur de colonnes de journaux.
L'école réunionnaise est une bonne école, qui forme la jeunesse. Sans rire, on pourrait dire qui la forme trop ! Car à quoi sert-il d'emmener des jeunes à Bac+3 ou bac +5 sur un territoire ou l'emploi n'est quasi-exclusivement qu'un emploi de service (commerçants, fonctionnaires etc ...).
Jamais personne ne semble s'être demandé s'il ne fallait pas une économie extrêmement dirigiste sur un territoire aussi petit afin de simplement donner du travail à une main d’œuvre surabondante. Jamais personne ne s'est dit que calquer le modèle métropolitain en brandissant les grands principes chers à nos démagogues ne conduirait à une catastrophe; qui n'est pas nécessairement pour aujourd'hui, mais pour demain, à coup sûr.
On ne peut pas donner à des dizaines de milliers de jeunes l'espoir d'un avenir meilleur et les condamner au farniente à l'ombre de cités blanchâtres pas toujours entretenues.
On ne peut pas étaler sur des plages -d'ailleurs fort mal aménagées- les corps bronzés de z'oreils en mal de soleil et laisser se faner tout une jeunesse qui s'abîme dans l'ennui, le zamal et dont les seules perspectives sont les allocations de toute nature servies par l’État, le Conseil Régional, le Conseil Général, les municipalités, chaque collectivité travaillant accessoirement à l’embrigadement de troupes à usage électoral.
La vérité est que depuis bien longtemps, les politiques de l'île n'ont aucune vision à long terme, aucune réflexion véritable sur le devenir de la Réunion.
L'inoxydable Jacques Vergès, les Virapoullé, Anette, Hoarau, Dindar, Robert, leurs pères et leurs fils etc...Ont passé leur temps depuis 40 ans à se marcher sur les pieds dans le seul but de s'accaparer les fauteuils disponibles.
Les résultats sont là pour montrer qu'ils ont TOUS échoué. Gravement.
Au surplus, le syndrome "ilien" amplifie le désastre. Tant psychologiquement que techniquement : impossible de laisser les violences se propager, impossible de faire la sourde oreille aux justes constats dressés, impossible de trouver des pis aller rapides car les caisses sont cette fois vides, en métropole, comme à la Réunion, ou des solutions réelles car les promesses pourraient cette fois (ou la prochaine) ne pas suffire.
Y aura-t-il donc des gens compétents qui se dresseront dans cette île pour enfin établir les vrais constats, Et amorcer la mise en œuvre de vraies solutions ....?
Personne ne parierais 1 €uro sur cette alternative pourtant nécessaire tant les égos locaux sont ombrageux (et détestables) et les mea-culpa des décideurs aussi rares qu'un CDI...
Il faudra pourtant bien que cela bouge, et il faudra aux Réunionnais une sacrée dose d'imagination et de patience : la mise en place d'un modèle économique local est la seule solution. Il reste à l'inventer.
L'énoncé du nombre de chômeurs (120.000) suffit à démontrer si besoin était le raté des politiques menées depuis 1980....60 % des jeunes sont au chômage. C'est dire l'ampleur de la catastrophe sur le long terme...
De fait, la Réunion est un petit bout de France en Océan Indien (l'histoire indique que ce ne fut jamais une colonie mais une habitation française depuis toujours) et personne là-bas ne revendique d'Indépendance, le lien avec la Métropole étant trop fort, réel et permanent.
Petit bout de France, mais avec les distorsions économiques de la distance, les complexités d'une société ilienne multiculturelle et communautaire. S'y ajoute, pour faire simple, le grand écart entre les revenus du coupeur de cannes, ceux de fonctionnaires primés à tout va, ou des promoteurs immobiliers ayant très largement -voire honteusement- profité de la défiscalisation ambiante.
Petit bout de France dont la magnifique géographie devrait favoriser le tourisme, dont le climat aurait du permettre un large développement de l'agriculture à forte valeur ajoutée, mais ou des grands travaux insensés ont occupé tous les gestionnaires de l'île de puis 40 ans...Et tel le mythe de Sisyphe, la route du littoral continue d'étirer ses éboulements à longueur de colonnes de journaux.
L'école réunionnaise est une bonne école, qui forme la jeunesse. Sans rire, on pourrait dire qui la forme trop ! Car à quoi sert-il d'emmener des jeunes à Bac+3 ou bac +5 sur un territoire ou l'emploi n'est quasi-exclusivement qu'un emploi de service (commerçants, fonctionnaires etc ...).
Jamais personne ne semble s'être demandé s'il ne fallait pas une économie extrêmement dirigiste sur un territoire aussi petit afin de simplement donner du travail à une main d’œuvre surabondante. Jamais personne ne s'est dit que calquer le modèle métropolitain en brandissant les grands principes chers à nos démagogues ne conduirait à une catastrophe; qui n'est pas nécessairement pour aujourd'hui, mais pour demain, à coup sûr.
On ne peut pas donner à des dizaines de milliers de jeunes l'espoir d'un avenir meilleur et les condamner au farniente à l'ombre de cités blanchâtres pas toujours entretenues.
On ne peut pas étaler sur des plages -d'ailleurs fort mal aménagées- les corps bronzés de z'oreils en mal de soleil et laisser se faner tout une jeunesse qui s'abîme dans l'ennui, le zamal et dont les seules perspectives sont les allocations de toute nature servies par l’État, le Conseil Régional, le Conseil Général, les municipalités, chaque collectivité travaillant accessoirement à l’embrigadement de troupes à usage électoral.
La vérité est que depuis bien longtemps, les politiques de l'île n'ont aucune vision à long terme, aucune réflexion véritable sur le devenir de la Réunion.
L'inoxydable Jacques Vergès, les Virapoullé, Anette, Hoarau, Dindar, Robert, leurs pères et leurs fils etc...Ont passé leur temps depuis 40 ans à se marcher sur les pieds dans le seul but de s'accaparer les fauteuils disponibles.
Les résultats sont là pour montrer qu'ils ont TOUS échoué. Gravement.
Au surplus, le syndrome "ilien" amplifie le désastre. Tant psychologiquement que techniquement : impossible de laisser les violences se propager, impossible de faire la sourde oreille aux justes constats dressés, impossible de trouver des pis aller rapides car les caisses sont cette fois vides, en métropole, comme à la Réunion, ou des solutions réelles car les promesses pourraient cette fois (ou la prochaine) ne pas suffire.
Y aura-t-il donc des gens compétents qui se dresseront dans cette île pour enfin établir les vrais constats, Et amorcer la mise en œuvre de vraies solutions ....?
Personne ne parierais 1 €uro sur cette alternative pourtant nécessaire tant les égos locaux sont ombrageux (et détestables) et les mea-culpa des décideurs aussi rares qu'un CDI...
Il faudra pourtant bien que cela bouge, et il faudra aux Réunionnais une sacrée dose d'imagination et de patience : la mise en place d'un modèle économique local est la seule solution. Il reste à l'inventer.