
La direction s'est d'abord dite prête à discuter et à prendre en compte les revendications des grévistes, dans la mesure où ces derniers reprendraient le travail en préalable. Les réactions ne se sont pas faites attendre et c'est en privé que le vote a été effectué.
"Nous pensons à nos lecteurs"
Au bout de 30 minutes, le représentant de l'intersyndicale, Yannick Bernardeau, a déclaré : "Les employés ont décidé de ne pas reprendre le travail tant que les négociations n'aboutiront pas. Nous pensons à nos lecteurs et nous sommes conscients du désagrément que cela leur cause. Ce n'est pas de gaieté de cœur que le personnel renonce à sortir les journaux".
A l'origine de ce mouvement de grève, une demande d'augmentation des salaires de 150 euros. Un journaliste explique que "la vie est chère pour tout le monde, et que la somme demandée n'est pas si élevée. La direction n'a toujours rien à nous proposer et nous avons dû insister mardi soir pour avoir cette réunion".
Pour les grévistes l'attente commence à être longue et l'inquiétude s'installe. Les lecteurs vont devoir encore patienter avant de revoir des exemplaires du Quotidien dans les kiosques à journaux.