Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a réuni ce lundi à Matignon pas moins de neuf ministres pour trouver une sortie de crise à la grogne sociale qui paralyse la Guyane depuis deux semaines.
Bernard Cazeneuve a rejeté la surenchère financière vers laquelle le collectif de grévistes tentait d'emmener le gouvernement. Rappelons que le milliard d’euros mis sur la table par la ministre des Outre-Mer, Ericka Bareigts, a été rejeté par le collectif de manifestants.
Le Premier ministre, dans une allocution adressée ce lundi à 17H (Paris) depuis Matignon, a appelé "l'ensemble des partenaires à poursuivre le dialogue pour bâtir ensemble l'avenir" en conclusion d’un discours pourtant ferme sur le montant du plan d’urgence.
"Il serait aisé de céder à la facilité et de promettre des mesures et des aides financières d'un montant irréaliste puis d'en laisser la charge et la responsabilité à un autre gouvernement. Ce n'est pas la conception que nous avons de la responsabilité dans la République", a maintenu Bernard Cazeneuve, faisant référence à l’exigence des grévistes réclamant 2,5 milliards d'euros "tout de suite".
Bernard Cazeneuve a par ailleurs assuré que "jamais un gouvernement ne s'était autant mobilisé pour la Guyane", et demandé la levée des barrages. La réponse des manifestants, sur la poursuite ou non du mouvement, est désormais attendue.
Bernard Cazeneuve a rejeté la surenchère financière vers laquelle le collectif de grévistes tentait d'emmener le gouvernement. Rappelons que le milliard d’euros mis sur la table par la ministre des Outre-Mer, Ericka Bareigts, a été rejeté par le collectif de manifestants.
Le Premier ministre, dans une allocution adressée ce lundi à 17H (Paris) depuis Matignon, a appelé "l'ensemble des partenaires à poursuivre le dialogue pour bâtir ensemble l'avenir" en conclusion d’un discours pourtant ferme sur le montant du plan d’urgence.
"Il serait aisé de céder à la facilité et de promettre des mesures et des aides financières d'un montant irréaliste puis d'en laisser la charge et la responsabilité à un autre gouvernement. Ce n'est pas la conception que nous avons de la responsabilité dans la République", a maintenu Bernard Cazeneuve, faisant référence à l’exigence des grévistes réclamant 2,5 milliards d'euros "tout de suite".
Bernard Cazeneuve a par ailleurs assuré que "jamais un gouvernement ne s'était autant mobilisé pour la Guyane", et demandé la levée des barrages. La réponse des manifestants, sur la poursuite ou non du mouvement, est désormais attendue.