Vers minuit ce 17 février, alors qu'il allait fermer le portail de l'établissement du golf de Bassin Bleu à Saint-Gilles-les-Bains, le gardien était agressé par trois hommes encagoulés qui l'attendaient. Menacé avec un revolver, l'arme lui avait été enfoncée dans la bouche et il avait reçu de multiples coups. Attaché dans une voiturette et ensuite sur un des canapés du club house, il avait assisté impuissant au braquage de deux coffres-forts ainsi que de divers objets; un préjudice de l'ordre de 15 000 euros.
Un revolver dans la bouche
Les malfrats avaient conduit l'agent de sécurité jusque dans un champ de cannes avant de déguerpir avec leur butin et de l'abandonner à ses blessures. Grâce aux caméras de surveillance, les enquêteurs avaient repéré un tatouage sur le bras d'un des membres du trio et une démarche particulière chez un second. Des prélèvements effectués sur les lieux avaient mis en évidence le profil génétique de Cédric Baleya, dit Didic.
Des investigations autour du trentenaire, déjà inculpé pour des faits criminels dans une autre affaire, avaient dirigé l'enquête vers Gianni Julie, dit Ti-Robot, qui s'était déjà fait défavorablement remarquer dans une série de cambriolages et de vols. En outre, sa claudication n'avait pas échappé aux militaires, un détail important pour l'identifier.
Sa démarche permet de faire des recoupements
Un autre cambrioleur surnommé Tata avait ensuite fait son apparition dans le dossier à la faveur d'écoutes téléphoniques alors que Cédric Baleya se trouvait en détention provisoire, mis en examen pour vol en bande organisée avec arme. Interrogé sur les faits, Jean-Ludovic Rombaky avait nié dans un premier temps toute implication avant de tout raconter.
L'instigateur était présenté comme étant Gianni Julie, suivi de près par Cédric Baleya. Tous deux avaient proposé le coup à Jean-Ludovic Rombaky sur un coup de tête. Celui-ci ne connaissait pas les lieux mais avait compris qu'il y avait de l'argent à se faire.
Ils étaient partis de Saint-Denis dans la voiture de Didic et l'avait garée près du domicile de Ti-Robot, à proximité du golf. Tous trois avaient, chacun leur tour, participé aux faits.
Après le coup, ils s'étaient rendus chez un quatrième larron, Rasta alias Jean Roberto Aubras, qui est soupçonné d'avoir cassé l'un des coffres - bien qu'il l'a toujours nié. Puis, il aurait réparti les espèces entre les participants.
Ils s'étaient débarrassés plus tard de leurs effets et avaient jeté les coffres et les objets volés à la mer dont certains ont été retrouvés dans une ravine de l'ouest de l'île.
Chacun tente de tirer son épingle du jeu
Devant la cour d'assises où le quatuor était jugé depuis ce jeudi, comme lors des nombreuses confrontations organisées par la juge d'instruction, les versions des quatre accusés ont différé, chacun poursuivant l'objectif de minimiser son rôle, notamment les violences sur l'agent de sécurité.
L'avocate générale, Charlène Delmoitie, a requis 18 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Cédric Baleya et Gianni Julie, 15 ans pour Jean Ludovic Rombaky et enfin, 3 ans à l'encontre de Jean-Roberto Aubras.
Le jury populaire vient de rendre son verdict.
Cédric Baleya est condamné à 12 ans de réclusion criminelle tout comme Gianni Julie. Jean-Ludovic Rombaky écope de 10 ans de réclusion. Les faits concernant Jean-Roberto Aubras ont été requalifiés en recel de vol. Il est condamné à un an de réclusion.
Un revolver dans la bouche
Les malfrats avaient conduit l'agent de sécurité jusque dans un champ de cannes avant de déguerpir avec leur butin et de l'abandonner à ses blessures. Grâce aux caméras de surveillance, les enquêteurs avaient repéré un tatouage sur le bras d'un des membres du trio et une démarche particulière chez un second. Des prélèvements effectués sur les lieux avaient mis en évidence le profil génétique de Cédric Baleya, dit Didic.
Des investigations autour du trentenaire, déjà inculpé pour des faits criminels dans une autre affaire, avaient dirigé l'enquête vers Gianni Julie, dit Ti-Robot, qui s'était déjà fait défavorablement remarquer dans une série de cambriolages et de vols. En outre, sa claudication n'avait pas échappé aux militaires, un détail important pour l'identifier.
Sa démarche permet de faire des recoupements
Un autre cambrioleur surnommé Tata avait ensuite fait son apparition dans le dossier à la faveur d'écoutes téléphoniques alors que Cédric Baleya se trouvait en détention provisoire, mis en examen pour vol en bande organisée avec arme. Interrogé sur les faits, Jean-Ludovic Rombaky avait nié dans un premier temps toute implication avant de tout raconter.
L'instigateur était présenté comme étant Gianni Julie, suivi de près par Cédric Baleya. Tous deux avaient proposé le coup à Jean-Ludovic Rombaky sur un coup de tête. Celui-ci ne connaissait pas les lieux mais avait compris qu'il y avait de l'argent à se faire.
Ils étaient partis de Saint-Denis dans la voiture de Didic et l'avait garée près du domicile de Ti-Robot, à proximité du golf. Tous trois avaient, chacun leur tour, participé aux faits.
Après le coup, ils s'étaient rendus chez un quatrième larron, Rasta alias Jean Roberto Aubras, qui est soupçonné d'avoir cassé l'un des coffres - bien qu'il l'a toujours nié. Puis, il aurait réparti les espèces entre les participants.
Ils s'étaient débarrassés plus tard de leurs effets et avaient jeté les coffres et les objets volés à la mer dont certains ont été retrouvés dans une ravine de l'ouest de l'île.
Chacun tente de tirer son épingle du jeu
Devant la cour d'assises où le quatuor était jugé depuis ce jeudi, comme lors des nombreuses confrontations organisées par la juge d'instruction, les versions des quatre accusés ont différé, chacun poursuivant l'objectif de minimiser son rôle, notamment les violences sur l'agent de sécurité.
L'avocate générale, Charlène Delmoitie, a requis 18 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Cédric Baleya et Gianni Julie, 15 ans pour Jean Ludovic Rombaky et enfin, 3 ans à l'encontre de Jean-Roberto Aubras.
Le jury populaire vient de rendre son verdict.
Cédric Baleya est condamné à 12 ans de réclusion criminelle tout comme Gianni Julie. Jean-Ludovic Rombaky écope de 10 ans de réclusion. Les faits concernant Jean-Roberto Aubras ont été requalifiés en recel de vol. Il est condamné à un an de réclusion.