
Fin avril 2015, l'exploitation des Buttes du Port s'achève pour la société Holcim. Le géant du BTP tablait sur l'ouverture du Piton Defaud à Saint-Paul pour continuer son activité d'extraction d'alluvions.
Mais de retard en retard, le calendrier est déjà compromis, du fait de la mobilisation des riverains, appuyés par la députée Huguette Bello, et des procédures administratives.
"Lafarge et SCPR ont déjà commencé leur extraction sur le site Omega. Pour nous, à partir du mois d'avril, c'est terminé. Si nous n'avons pas ce gisement alluvionnaire, nous nous retrouverons comme un boulanger sans farine", interpelle Bernard Siriex, président directeur général d'Holcim Réunion SA.
Au-delà de la métaphore, c'est l'incidence sur l'emploi qu'agite le patron d'Holcim. Rien que dans ses rangs, 25 emplois directs sont en sursis. Et c'est sans compter la répercussion sur les emplois indirects, ceux des 75 transporteurs qui auraient été appelés à travailler sur la carrière si le feu vert venait à être donné. "On a déjà une activité BTP qui va mal", rappelle-t-il.
Bernard Siriex veut couper court "aux âneries qui ont été dites dans les journaux" ces derniers mois sur l'utilisation du tuf pour en faire du ciment. Le site Defaud n'en possède que d'en sa configuration de pouzzolane altérée. "Ce tuf là ne peut pas servir à la fabrication de ciment", assure Bernard Siriex. Seul le site de Saint-Pierre en est doté.
Extension de la zone agricole après le passage des bulldozers
Cette matière une fois extraite doit servir de couche intermédiaire au droit de la digue de la NRL, entre les blocs rocheux et le bitume.
En gros, sur les 60 hectares potentiellement exploitables à Saint-Paul, 12 tonnes sont destinées au "marché de fond", c'est-à-dire pour l'activité BTP hors route du littoral et 3,5 tonnes d'extraction de tuf, et donc pour la NRL.
Bernard Siriex répond également à l'inquiétude des habitants de voir le piton complètement aplati. "Nous avons posé un dossier pour la plaine Defaud, pas pour le piton", signale-t-il.
Le piton sera lui décoiffé de 2 à 3 mètres de hauteur, sans totalement disparaître. Le Pdg d'Holcim voit même un avantage induit du passage des bulldozers pour une portion jusque-là inexploitable sur le plan agricole. Environ 20% du périmètre du projet de carrière est constitué de "roches sur lesquelles rien ne pousse, si ce n'est du lichen !". En ratissant sur une épaisseur de 2 à 3 mètres encore une fois, Holcim assure que les exploitants agricoles auront le bénéfice, à terme, de l'extension de la zone exploitable.
Mais de retard en retard, le calendrier est déjà compromis, du fait de la mobilisation des riverains, appuyés par la députée Huguette Bello, et des procédures administratives.
"Lafarge et SCPR ont déjà commencé leur extraction sur le site Omega. Pour nous, à partir du mois d'avril, c'est terminé. Si nous n'avons pas ce gisement alluvionnaire, nous nous retrouverons comme un boulanger sans farine", interpelle Bernard Siriex, président directeur général d'Holcim Réunion SA.
Au-delà de la métaphore, c'est l'incidence sur l'emploi qu'agite le patron d'Holcim. Rien que dans ses rangs, 25 emplois directs sont en sursis. Et c'est sans compter la répercussion sur les emplois indirects, ceux des 75 transporteurs qui auraient été appelés à travailler sur la carrière si le feu vert venait à être donné. "On a déjà une activité BTP qui va mal", rappelle-t-il.
Bernard Siriex veut couper court "aux âneries qui ont été dites dans les journaux" ces derniers mois sur l'utilisation du tuf pour en faire du ciment. Le site Defaud n'en possède que d'en sa configuration de pouzzolane altérée. "Ce tuf là ne peut pas servir à la fabrication de ciment", assure Bernard Siriex. Seul le site de Saint-Pierre en est doté.
Extension de la zone agricole après le passage des bulldozers
Cette matière une fois extraite doit servir de couche intermédiaire au droit de la digue de la NRL, entre les blocs rocheux et le bitume.
En gros, sur les 60 hectares potentiellement exploitables à Saint-Paul, 12 tonnes sont destinées au "marché de fond", c'est-à-dire pour l'activité BTP hors route du littoral et 3,5 tonnes d'extraction de tuf, et donc pour la NRL.
Bernard Siriex répond également à l'inquiétude des habitants de voir le piton complètement aplati. "Nous avons posé un dossier pour la plaine Defaud, pas pour le piton", signale-t-il.
Le piton sera lui décoiffé de 2 à 3 mètres de hauteur, sans totalement disparaître. Le Pdg d'Holcim voit même un avantage induit du passage des bulldozers pour une portion jusque-là inexploitable sur le plan agricole. Environ 20% du périmètre du projet de carrière est constitué de "roches sur lesquelles rien ne pousse, si ce n'est du lichen !". En ratissant sur une épaisseur de 2 à 3 mètres encore une fois, Holcim assure que les exploitants agricoles auront le bénéfice, à terme, de l'extension de la zone exploitable.