« L’Union des Femmes Réunionnaises a déjà répondu à l’appel à la mobilisation contre le projet de carrière de Bois Blanc. Nous avions rejoint les associations et les collectifs qui se sont élevés contre ce projet désastreux.
Notre organisation déplore aujourd’hui la décision du préfet de La Réunion d’ouvrir malgré tout cette carrière, d’exposer la population des communes environnantes aux nuisances toxiques et sonores d’une méga-carrière à ciel ouvert, de contribuer à la dégradation des conditions d’apprentissage des enfants scolarisés dans les écoles des Avirons, de l’Etang-Salé et de Saint-Leu, et de détruire un éco-système unique et fragile.
Pour un projet dit « d’intérêt général », on s’apprête à risquer la santé des familles réunionnaises et à détruire notre patrimoine naturel. Cette décision nous indigne car c’est un désastre sanitaire et écologique qui s’annonce au mépris de la mobilisation et l’engagement citoyen des Réunionnais ».
L’Union des Femmes Réunionnaises