
Se dirige-t-on vers une fin de grève au Carrefour Sainte-Suzanne ? S'il est encore trop tôt pour le dire, la situation semble peu à peu se débloquer. Une réunion se déroulera ce midi au siège de Carrefour entre le PDG de Carrefour Réunion, Amaury de Lavigne, le directeur de l'enseigne de Sainte-Suzanne, une délégation syndicale composée de la CFDT et de la CGTR, et l'ancien directeur du Carrefour Sainte-Suzanne. Ce dernier est venu jouer les médiateurs, hier, auprès des salariés et de la direction et a obtenu la mise en place de cette réunion.
Pour la déléguée syndicale CFDT, Florence Sanassy, cette réunion, obtenue après quatre jours de grève, est un premier pas : "On sort du dialogue de sourd. Mais rien n'est gagné", explique-t-elle. Pour rappel, les salariés grévistes réclament une augmentation de 5% de leurs salaires. La direction propose une augmentation de 20 euros bruts pour les salariés aux 35 heures. Et la publication d'un communiqué de la direction, stipulant que le salaire brut mensuel moyen des salariés était de 1810 euros brut, a mis le feu aux poudres, le chiffre étant contesté par les grévistes.
Si réunion il y a, les grévistes n'en poursuivent pas moins leur mouvement. Ce matin encore, les deux accès au parking sont totalement bloqués : "On ne laisse plus personne accéder au parking. Si les clients veulent venir, ils doivent y aller à pied", souligne Florence Sanassy.
Conséquence, au quatrième jour de grève, les allées du Carrefour Sainte-Suzanne et de sa galerie commerciale sont totalement désertes, bien qu'ouvertes.
Pour la déléguée syndicale CFDT, Florence Sanassy, cette réunion, obtenue après quatre jours de grève, est un premier pas : "On sort du dialogue de sourd. Mais rien n'est gagné", explique-t-elle. Pour rappel, les salariés grévistes réclament une augmentation de 5% de leurs salaires. La direction propose une augmentation de 20 euros bruts pour les salariés aux 35 heures. Et la publication d'un communiqué de la direction, stipulant que le salaire brut mensuel moyen des salariés était de 1810 euros brut, a mis le feu aux poudres, le chiffre étant contesté par les grévistes.
Si réunion il y a, les grévistes n'en poursuivent pas moins leur mouvement. Ce matin encore, les deux accès au parking sont totalement bloqués : "On ne laisse plus personne accéder au parking. Si les clients veulent venir, ils doivent y aller à pied", souligne Florence Sanassy.
Conséquence, au quatrième jour de grève, les allées du Carrefour Sainte-Suzanne et de sa galerie commerciale sont totalement désertes, bien qu'ouvertes.