Premier avertissement des forces de l’ordre adressé aux transporteurs présents devant la SRPP. Si les semi-remorques et camions ne sont pas déplacés, ils pourraient être enlevés de force dans les minutes qui viennent.
En signe de protestation, Jean-Bernard Caroupaye et ses hommes ont laissé leur camion sur place et son partis à quelques 200 mètres de là, vers le silo de Holcim.
Puis, tout à coup, devant Thomas Campeaux, le sous-préfet de Saint-Paul, Jean-Bernard Caroupaye, le président de la FNTR (Fédération Nationale des Transporteurs Routiers), s’est allongé par terre et sur le dos au milieu du carrefour en criant: « Venez nous abattre alors ! ». Le sous-préfet de Saint-Paul lui a alors demandé d’arrêter son « cinéma ».
Il a été suivi par terre par une dizaine de transporteurs et s’est exprimé devant les médias. « On demande à tous les élus de venir nous soutenir car c’est un combat pour toute la population. M. Langenier, venez nous aider. Je ne baisserai pas les bras, on ne bougera pas d’ici. Ces camions ne pourront pas lever nos camions », a-t-il lancé alors même que les autres manifestants rappelaient avoir respecté les demandes pour les cas les plus urgents (ambulances, aéroport…)
Les gendarmes attendent les nouvelles directives.
Communiqué de la Préfecture confirmant la levée des barrages devant la SRPP :
« Le préfet de La Réunion a donné instruction aux forces de l’ordre de libérer les accès au dépôt pétrolier afin de ne pas pénaliser plus longtemps l’activité économique de l’île et de préserver la liberté de circulation.
Cette décision a été prise après l’échec des discussions intervenues pendant toute l’après-midi d’hier entre le président de la FNTR et un représentant personnel du préfet. »