Après 21 jours de grève de la faim, Carmen Allié commence à ressentir les effets sur sa santé et son moral. La conseillère municipale d'opposition de Saint-Denis est parfois un peu perdue : "Pendant deux heures ça va, mais les deux suivantes je peux me mettre à pleurer". Une situation qui doit évoluer, car passer le cap des 21 jours de grève de la faim, "notre vie est en danger".
Carmen Allié a rejoint les ex-salariés de l'Arast par "conviction" et "détermination" pour faire avancer ce dossier qui traîne depuis plus deux ans. Mais après plus de 20 jours sans manger, le moral connait des hauts et des bas. "Je ne serais pas sincère si je disais qu'il est au beau fixe", confie-t-elle.
"Chaque jour est une bataille gagnée mais on commence à être touché physiquement", explique-t-elle. Pourtant, le plus difficile à digérer pour elle et ses camarades (Paul Junot, Jacques Zéphir, Mimose Libel, Patrick Fary et Jules Bénard), demeure la position du Conseil général. Carmen Allié évoque un "découragement" après plus de deux semaines à dormir sur les pelouses du Département. "On a l'impression que cela ne sert à rien. J'éprouve une solitude lorsque je regagne ma tente", ajoute-t-elle.
Une solution d'autant plus dure que les familles de chaque gréviste de la faim sont directement concernées. "Je sais que mon mari est en souffrance dans cette situation et que nos familles pâtissent de cette situation", explique Carmen Allié. Des grévistes qui reconnaissent que l'un des éléments moteurs à leur lutte est la population qui témoigne de son soutien. "De plus en plus de gens viennent nous voir et la population est très sensibilisée à cette noble cause", souligne-t-elle.
Carmen Allié interpelle une nouvelle fois Nassimah Dindar, présidente du Conseil général. "Nassimah, où est passée l'humain en toi? Je crois encore en toi. (…) Mets toi autour d'une table pour que ces familles retournent dans leur foyer", conclut-elle.
Les grévistes de la faim ne se font pas "d'illusions" sur la possibilité d'une rencontre avec la présidente, d'autant que le rendez-vous avancé à la mi-janvier avec le Conseil général n'est absolument pas concrétisé...
Carmen Allié a rejoint les ex-salariés de l'Arast par "conviction" et "détermination" pour faire avancer ce dossier qui traîne depuis plus deux ans. Mais après plus de 20 jours sans manger, le moral connait des hauts et des bas. "Je ne serais pas sincère si je disais qu'il est au beau fixe", confie-t-elle.
"Chaque jour est une bataille gagnée mais on commence à être touché physiquement", explique-t-elle. Pourtant, le plus difficile à digérer pour elle et ses camarades (Paul Junot, Jacques Zéphir, Mimose Libel, Patrick Fary et Jules Bénard), demeure la position du Conseil général. Carmen Allié évoque un "découragement" après plus de deux semaines à dormir sur les pelouses du Département. "On a l'impression que cela ne sert à rien. J'éprouve une solitude lorsque je regagne ma tente", ajoute-t-elle.
Une solution d'autant plus dure que les familles de chaque gréviste de la faim sont directement concernées. "Je sais que mon mari est en souffrance dans cette situation et que nos familles pâtissent de cette situation", explique Carmen Allié. Des grévistes qui reconnaissent que l'un des éléments moteurs à leur lutte est la population qui témoigne de son soutien. "De plus en plus de gens viennent nous voir et la population est très sensibilisée à cette noble cause", souligne-t-elle.
Carmen Allié interpelle une nouvelle fois Nassimah Dindar, présidente du Conseil général. "Nassimah, où est passée l'humain en toi? Je crois encore en toi. (…) Mets toi autour d'une table pour que ces familles retournent dans leur foyer", conclut-elle.
Les grévistes de la faim ne se font pas "d'illusions" sur la possibilité d'une rencontre avec la présidente, d'autant que le rendez-vous avancé à la mi-janvier avec le Conseil général n'est absolument pas concrétisé...