En juin de l’année dernière, elle se rend compte qu’une dynamique est en train de se créer autour d’un nouveau parti dans la sphère politique : "les partis traditionnels font passer leurs intérêts avant ceux du pays, ceux de La Réunion. Emmanuel Macron a su donner sa démission au gouvernement pour incarner le renouvellement, j’ai eu un déclic, j’ai décidé de le suivre", affirme-telle. Quelques semaines plus tard, elle devient la référente du mouvement "En marche" à La Réunion.
"Je m’engage pour ne pas me plaindre", poursuit-elle. Si sa vie professionnelle est très "prenante", elle a su faire une parenthèse le temps de la campagne électorale afin de mettre toutes les chances de son côté. Et ses chances sont : audace, volubilité de langue et énergie…
Pour Carine Garcia, si la représentation féminine reste faible dans les instances publiques comme l’Assemblée nationale, au Conseil départemental ou régional c’est "aux femmes de faire bouger les lignes, les hommes ne viendront pas nous chercher. Même le mouvement "En marche" a eu du mal à trouver des femmes au niveau national et départemental", s’étonne-t-elle. "J’ai de la chance, continue-t-elle, de pouvoir représenter ma candidature dans la troisième circonscription".
Du Tampon à Cilaos en passant par Saint Louis et l’Entre-deux, Carine Garcia est en campagne : sur les marchés, dans les rues des villes, auprès des agriculteurs, des personnes âgées bref toute la palette composante des électeurs. "Je mène des dialogues intéressants avec eux, ils se plaignent beaucoup de l’absence des élus sur le terrain, de la vie chère, du vaccin contre la leptospirose, du manque de l’urgence médicale à Cilaos…" Carine Garcia écoute, répond, prend des notes et promet de mener jusqu’à Paris les demandes des uns et des autres.
Le leader de son parti a promis douze élèves par classes à la rentrée, "dans notre île 160 classes sont concernées, le dispositif se mettra en place partiellement dès la rentrée prochaine. La formation professionnelle ancrée dans le monde de l’éducation et de l’entreprise, l’ouverture du ciel aérien, le retour de la police de proximité, bref, choses promises choses dues", affirme Carine Garcia.
Quant aux mesurettes prises jusqu’à maintenant face aux violences intrafamiliales, là encore son parti prendra ce problème à bras le corps affirme la candidate à la législatives. Et tout cela dans un esprit de "bienveillance", Carine Garcia souhaite un seul mandat et se veut honnête et présente pour la population. Une nouvelle manière "d’apporter l’espoir à La Réunion et donner aux électeurs une nouvelle vision de faire de la politique".
La population donnera son avis dans quinze jours !
Propos recueillis par Gillette Aho
"Je m’engage pour ne pas me plaindre", poursuit-elle. Si sa vie professionnelle est très "prenante", elle a su faire une parenthèse le temps de la campagne électorale afin de mettre toutes les chances de son côté. Et ses chances sont : audace, volubilité de langue et énergie…
Pour Carine Garcia, si la représentation féminine reste faible dans les instances publiques comme l’Assemblée nationale, au Conseil départemental ou régional c’est "aux femmes de faire bouger les lignes, les hommes ne viendront pas nous chercher. Même le mouvement "En marche" a eu du mal à trouver des femmes au niveau national et départemental", s’étonne-t-elle. "J’ai de la chance, continue-t-elle, de pouvoir représenter ma candidature dans la troisième circonscription".
Du Tampon à Cilaos en passant par Saint Louis et l’Entre-deux, Carine Garcia est en campagne : sur les marchés, dans les rues des villes, auprès des agriculteurs, des personnes âgées bref toute la palette composante des électeurs. "Je mène des dialogues intéressants avec eux, ils se plaignent beaucoup de l’absence des élus sur le terrain, de la vie chère, du vaccin contre la leptospirose, du manque de l’urgence médicale à Cilaos…" Carine Garcia écoute, répond, prend des notes et promet de mener jusqu’à Paris les demandes des uns et des autres.
Le leader de son parti a promis douze élèves par classes à la rentrée, "dans notre île 160 classes sont concernées, le dispositif se mettra en place partiellement dès la rentrée prochaine. La formation professionnelle ancrée dans le monde de l’éducation et de l’entreprise, l’ouverture du ciel aérien, le retour de la police de proximité, bref, choses promises choses dues", affirme Carine Garcia.
Quant aux mesurettes prises jusqu’à maintenant face aux violences intrafamiliales, là encore son parti prendra ce problème à bras le corps affirme la candidate à la législatives. Et tout cela dans un esprit de "bienveillance", Carine Garcia souhaite un seul mandat et se veut honnête et présente pour la population. Une nouvelle manière "d’apporter l’espoir à La Réunion et donner aux électeurs une nouvelle vision de faire de la politique".
La population donnera son avis dans quinze jours !
Propos recueillis par Gillette Aho